Critiques

Jorg est devenu Roi, même si son royaume ne comporte qu’un seul château perché au milieu des montagnes. Avec ses frères de route, il s’installe dans la vie de châtelain, mais il demeure rongé par ses pulsions et ses envies de vengeance. Quatre ans après son accession au trône, une armée dirigée par le Prince de Flèche se présente aux portes de son château.

Jack est un vieux loup-garou qui sillonne la planète depuis deux siècles. A chaque pleine lune, son corps se transforme et la Faim le dirige : il doit tuer et consommer de la chair… humaine. Avec l’âge, Jack s’est fait une raison sur sa nature. Il essaie parallèlement d’utiliser sa fortune pour aider les humains. Mais il doit sans cesse échapper à la Chasse, surnom d’une organisation qui traque et tue les loups-garous.

Jolie petite anthologie destinée à la jeunesse, partant d’un excellent sentiment didactique. Sa brièveté même la rend hélas un peu bancale : deux textes antiques, deux grands classiques puis six contemporains. En portique, un extrait de L’Epopée de Gilgamesh, le plus ancien texte de mythe à notre connaissance, puis un autre de Lucien de Samosate, l’auteur de la célèbre Histoire véritable, premier récit de SF : ici, Lucien nous relate les aventures de… l’apprenti sorcier (Goethe n’a rien inventé).

Précédant le dossier B. R. Bruss, cinq nouvelles ouvrent ce numéro, dont quatre intéressantes (je n’ai rien compris à Microcosme de Nina Allan). Deuxième prix du concours Alain Le Bussy 2012, Sarabande mécanique de Anthelme Hauchecorne se déroule dans un monde uchronique, celui de la Pax Britannica instaurée dans le « Cosmo-Commonwealth », dans lequel « les dissidents pendent aux gibets ». Nous y suivons un curieux duel entre aristocrates totalement déjantés.

Daenerys est mariée et la paix est revenu sur Meereen, mais rien n’est acquis. La paix reste précaire et la reine garde des ennemis féroces. Loin de là, sur le Mur, Jon Snow a décidé de traiter avec les Sauvageons pour combattre les Autres, mais cette décision fait naître de nombreux opposants acharnés. Tyrion tente, quant à lui, de se libérer de son collier d’esclave, alors que sa sœur Cersei, toujours prisonnière, cherche le moyen de se libérer et de se venger. Et partout, la guerre continue...

Réalisé par Len Wiseman, ce remake de Total recall propose une version plus moderne de la nouvelle de Philip K. Dick. Il n’y a pas beaucoup de points communs entre le Douglas Quaid interprété par Arnold Schwarzenegger et celui de Colin Farrell. Les deux acteurs jouent dans des registres différents et il est difficile de les départager. Cette nouvelle version reprend la même histoire. La seule exception, c’est que tout se passe sur Terre… ou sous terre devrais-je dire. Les voyages spatiaux ont laissé la place aux voyages à travers le centre de la Terre.

Un monde isolé du Monde… une petite ville renfermée sur elle-même où vivent les descendants du fondateur, protégés du monde (isolés, je dirais), vivant de la fortune familiale, entourés des descendants du personnel originel. Une jeune fille, presque une enfant, fait tout changer : elle est curieuse, elle se pose des questions, elle observe et voit ce que personne d’autre ne prend la peine de voir.

Deux nouveaux épisodes des aventures des malades mentaux dans l’Inside, un monde virtuel avec ses propres dangers. Nos héros, les Insoumis, sont bien décidés à replonger dans l’Inside pour trouver les traces virtuelles laissées par leur ami Charles, décédé lors de la dernière expérience. Pour les aider, Max, le concepteur du programme. Mais en fait, les dangers virtuels ne sont pas les seuls à menacer le Centre : le docteur Grüber lui-même se fait rattraper par son passé et met l’ensemble de son œuvre dans une situation difficile.

Les éditions Rivière Blanche proposent ici une réédition d’un auteur peu connu, Renée Dunan. Dans une introduction passionnante, Brian Stableford revient sur son parcours : jeune provinciale montée à Paris puis journaliste, Dunan a écrit plusieurs romans dans les années 1920 et 1930, dans plusieurs genres différents dont Baal et Les amantes du diable, réunis dans ce volume. Et c’est finalement passionnant, à près d’un siècle de distance, de découvrir ces textes. La parenté Lovecraftienne