Critiques

La petite ville d’Arcames a tout pour plaire. La quiétude règne sur cette ville hors du temps. Seulement, une ombre plane. Spécialisée dans la lutte contre les sectes, une unité de police s’est penchée sur cette ville trop parfaite à leur goût. Charles Dyer, déguisé en photographe, sillonne la ville en quête d’indices. Il découvre avec stupéfaction le pot aux roses. Mal lui en prend. Ce premier tome offert par Bragelonne est à la hauteur de mes espérances. Une montée en crescendo et une ambiance glauque m’ont donné envie d’avoir la suite dans les mains.

Ce roman est le gagnant de la seconde édition du Concours du premier roman jeunesse de Gallimard, RTL et Télérama. Et en le lisant, on comprend pourquoi.   Nous sommes dans un roman entre anticipation et uchronie, mâtiné steampunk. Paris est devenu une cité-état du nom de Larispen. Les citoyens les plus importants sont les bouchers (ah oui, c’est un roman anti-végan !) qui parlent le louchebem, la langue typique de la confrérie (on vous en donne la clé, et très vite cela devient un jeu).

Les humains ont découvert l'existence de passages interplanétaires cachés au fond des mers et ont commencé à développer un Empire stellaire. Ou plutôt trois entités rivales : l'Empire, la Ligue et la Fédération qui, comme son nom ne l'indique pas, n'est as moins prédatrice et rétrograde que ses rivales. Sans compter quelques planètes indépendantes. Mais, au début du roman, aucune espèce sentiente, intelligente, n'a encore été rencontrée.  

Des jeunes des quatre coins de la planète présentent subitement de curieux symptômes comportementaux : l'un mime la noyade en dehors de toute étendue d'eau, un autre recourt à un langage inconnu, un autre encore s'immole sans raison apparente... A charge de l'héroïne, Caitlin O'Hara, de découvrir leurs points communs et le sens de ces manifestations surnaturelles.

Walden est un adolescent différent. Ses choix vestimentaires, ses passions autant que sa joie de vivre en font un garçon à part et décalé. Pourtant, loin de vivre cette différence comme un fardeau quotidien, Walden traverse les jours avec une facilité déconcertante, sans se laisser démonter par le regard des autres. Son meilleur ami Clément et son amoureuse, Zelda, sont ses plus grands soutiens.

Quand une jeune Anglaise entre dans le monde lors de sa présentation à la reine, on attend d’elle deux choses : qu’elle fasse honneur à sa famille et qu’elle se trouve un mari riche, qu’il soit laid et vieux étant des détails. Mais lady Helen a une « tare » : sa mère est considérée comme une traitre à la Couronne. Et pourtant, lors de sa présentation devant la reine, celle-ci lui chuchote un « Ne croyez pas tout ce qu’on vous dit sur votre mère » des plus surprenants. Qui était sa mère ? Et qui est-elle ?

La planète Ebtun est en danger. Craël, disciple d’un veilleur est chargé d’une mission : trouver l’arme des ancêtres capables de sauver leur planète. Les Govons, colonisateurs et destructeurs de planètes attaquent Ebtun. La première vague d’attaques envoie des spores qui anéantiront la flore. Bien entendu, par ricochet, la faune puis les Adils seront affectés. S’ensuit une course-poursuite dans laquelle les Adils et les animaux s’entraideront afin de déjouer cette invasion et cette extermination.

Tout d'abord le visuel.  La couverture est simple et très ludique.  J'aime (et ma fille aussi) le fait que l'on puisse déjà « animer » la couverture.  C'est très ludique. Le contenu.  J'ai été agréablement surprise par ce dernier.  En effet, l'enfant apprend succinctement mais correctement, la vie réelle d'une grenouille.  Les divers animés sont très pertinents et très ludiques.  Les dessins sont très instructifs sans tomber dans l'infantilisant.  Les couleurs sont attirantes pour les enfants et le texte facilement abordable pour eux (à condition que l'adulte le lui lise bien sûr).

Présenté comme une uchronie puisqu’il se passe dans un monde où Napoléon Bonaparte a réalisé une république européenne dont la capitale est Kiev, où le rôle de l’Allemagne nazie est tenu par une Chine modernisée par son dictateur, ce roman est apparemment, d’abord, l’histoire de quelques héros, cousins et amis, plongés dans la guerre qui est en train d’anéantir leur monde.  

La quatrième de couverture :