Critiques

Nous plongeons dans la Renaissance italienne, vers 1488. Petit à petit, nous allons découvrir un enfant d’abord puis un jeune adulte qui, contre toute attente parentale, veut devenir artiste et pas commerçant. Mais pas un artiste simple, le MEILLEUR sculpteur au monde ! Il s’appelle Michel-Ange Buonarroti mais la postérité n’a retenu que son prénom. Michel-Ange, protégé de Laurent le Magnifique, vit à Florence mais doit fuir quand Savonarole prend le pouvoir et tente de faire de la ville de tous les plaisirs et des arts, une forteresse de foi et de renoncement.

Sofie Lund emménage avec sa fille dans une maison récemment héritée de son grand-père. Elle s'attache d'abord à effacer toute trace de celui-ci, tant ses souvenirs sont douloureux, mais, dans la cave, elle découvre un vieux coffre-fort fixé au sol par des boulons. Avec l'aide de sa voisine Line, la fille de l'inspecteur William Wisting, Sofie parvient à l'ouvrir. Ce qui se cache à l'intérieur la terrifie, et permet à Wisting de rouvrir une affaire qui depuis longtemps le tourmente...

Une auteure reconnue

Une société parfaite jusqu’à l’absurdité, un héros sans talent mais déterminé et un texte de très grande qualité, qui fait rire et sourire malgré le doute sur un avenir pas si imaginaire que ça.

Neuilly-sur-Seine. Bernard Chauvet, procureur de la République au TGI de Paris, est assassiné dans son parking alors qu’il rentrait chez lui. Comme arme, le meurtrier a utilisé une arbalète, et l’a abattu de deux carreaux, un dans la gorge et l’autre dans le bas-ventre. Véritable bourreau de travail, Chauvet travaillait sur plusieurs dossiers sensibles, et était régulièrement menacé. Vengeance personnelle ? Le procureur menait une double vie entre ses soirées de poker et une très jeune maîtresse.

Un thriller bien mené

C’est donc le deuxième volet de la trilogie « lunaire » de Ian McDonald. J’ai de plus en plus envie de la qualifier de « brésilienne » puisque, même si la société lunaire imaginée par Ian McDonald comporte plusieurs sources (Brésil, Australie, Chine, Afrique et Russie), les traits généraux de la société et une grande partie du vocabulaire sont d’origine brésilienne.

La conspiration hongroise est la quatrième aventure du héros de Philippe Grandcoing, l’antiquaire Hippolyte Salvignac. Ç’aurait pu être un handicap de ne pas avoir lu les précédents récits, mais l’auteur a une façon agréable de raconter une histoire sans faire de rappels systématiques, ce qui fait qu’on peut tout à fait se plonger dans cette conspiration sans problème. Nous sommes donc dans les années 1900, à l’heure des frémissements historiques qui aboutiront à l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand et à la Première Guerre mondiale.

Ancien flic français devenu guide touristique en Colombie, Sébastien Rafeou a pour habitude de faire visiter aux étrangers la Comuna 13, un secteur de Medellin. Au fil du temps, il a sympathisé avec les habitants du quartier, en particulier la vieille Anna Lucia qui vend des verres de boisson rafraichissante contre quelques pièces. Un soir, elle donne à Sébastien un petit médaillon orné d’une émeraude, en lui demandant de venir la revoir chez elle le lendemain. Le médaillon a appartenu à la première narco-trafiquante de Colombie assassinée depuis.

L'univers des tueurs en série, et tout le fantasme qui entoure ces êtres capables des actes les plus barbares, attire et interroge. Le nombre de séries, de films, de documentaires, de programmes de télévision comme Faites entrer l'accusé ou Snapped, et de livres basés sur ces affaires plus que macabres le montrent. Mais en dépit de cet engouement médiatique, il y a très peu d'ouvrages consacrés aux tueuses en série. Pourtant ces femmes multi-criminelles existent. Un peu moins nombreuses, certes, mais tout aussi tordues que les hommes !