Critiques

Ce recueil de faits étranges, répugnants ou drolatiques, classés par ordre alphabétique, nous emmène sur les traces des mystères en tous genres qui jalonnent notre monde, mais qui sont généralement relégués à la page des faits-divers ou des phénomènes paranormaux. Le livre passe ainsi en revue tout ce qui relève du vampirisme, du spiritisme, du cannibalisme, des tueurs en série, de la nécrophilie - et j’en passe - dans un catalogue qui cependant ne devient jamais morbide, les détails peu ragoûtants nous étant fort heureusement épargnés.

Guerre et passion La guerre des clans

Dans un futur proche, une société de nanotechnologie, Arnolds, fabrique des « Husks », entités biomécaniques de cinq mètres de haut constituant une extension du corps de son pilote par des capteurs sensoriels, réputés indestructibles. La Brigade Mécanisée de Recherche et d’Intervention (BRMI), située à Paris, compte parmi la plus célèbre utilisatrice de « Husks ». Sarah alias « Monkey Brain" est l’une de ces pilotes confirmées. Sa mission quotidienne est d’enquêter et de neutraliser les plus dangereux criminels du moment.

  À l’occasion de ses trente ans, rééditer un roman comme Salem est une magistrale initiative. Outre le fait que Stephen King en personne a rajouté quelques scènes, sorte de director’s cut, l’éditeur a aussi ajouté deux nouvelles sur Salem pour la circonstance. Seule ombre au tableau, les deux nouvelles qui sont, d’après J.-C. Lattès, inédites. Elles ne le sont en aucune façon. La première, « Un dernier pour la route », a déjà été éditée dans le recueil de nouvelles Danse Macabre.

Mélusine reçoit la visite de sa sœur Pirouline. Cette dernière a pris de l’embonpoint et pendant sa cure d’amaigrissement, elle confie la garde de sa fille à notre sorcière bien aimée. Mais la jeune Malicella est du style rebelle. Antipathique, grincheuse et indisciplinée, elle sème le chaos en l’espace de quelques jours. Mélusine appelle ses amis à la rescousse et la situation empire. Mélisande finit en civet dans un chaudron. Cancrelune se transforme en arbre gluant. « Monsieur » le vampire se fait mordre.

Voici un carnet de voyage : l’histoire du double séjour de l’auteur sur une île issue de nulle part ou de son imagination. Une île où pour respecter l’évolution des choses, rien ou presque n’a de nom. Les gens habitent, au gré de leur pérégrinations, les maisons laissées vides. Une île où les parfums sont les seuls repères temporaux : en coulant sur des huiles parfumées hydrosolubles, les ruisseaux multiples, qui sillonnent l’île, dégagent une odeur de vanille à deux heures du matin, une d’orange à quatre heures...

Dans le monde de la jeune Papille, les îles dérivent au gré des flots. Lorsqu’une île croise la sienne, des marchands, des voyageurs de tous horizons affluent dans l’auberge que tiennent ses parents. Il y a des jongleurs dans les rues, des étales qui fleurissent de partout, Papille en profite pour dessiner toute cette mouvance. Parfois, des Mériliens sont présents. Ce sont de grands voyageurs. L’occasion pour la jeune fille d’illustrer sur ses tablettes de bois leurs récits fabuleux.

Quand le vaisseau spatial Feu des Sortilèges atterrit malencontreusement sur Veddem, planète aride, nombreux sont ceux à bord qui n’apprécient pas l’imprévu. Le commanditaire de ce vol commercial, accompagné de sa femme et de sa peste de fille, plusieurs colons, partis volontairement pour Terra, et surtout Gaïdy et Célian, deux Médios soNDeurs sont passablement contrariés.

Tim est un opportuniste. En amour comme en affaires, il précipite ses choix sans jamais s’inquiéter des conséquences. Le mensonge ? Il maîtrise. Il bosse dans la pub et du moment que des millions de Russes boient du « Flite », la marque américaine pour laquelle il travaille, peu importe le discours. Mais un soir de spleen, il connaît un rêve étrange. Tim se tient debout sur une falaise. Au loin, deux individus marchent ensemble, puis un éclair s’abat sur eux. Une prémonition ? Un souvenir enfoui ?

Le crime (presque) parfait Calculs meurtriers