Montagne sans nom (La)

Écrite en 1955, traduite et publiée dans Fiction 192 en 1972, cette nouvelle nous montre, comme souvent chez Sheckley, des Terriens convaincus de la toute puissance de leur intelligence et de leurs connaissances et outils, ridiculisés par les indigènes de la planète qu'ils ont entrepris de coloniser et d'adapter aux besoins de leurs industries. La revanche de la Nature est un thème ancien et l'humour de Sheckley, d'autant plus ravageur que sans gags excessifs, ne manque aucune de ses cibles...  

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Monde pour Clara (Un)

Un récit pour jeunes adultes ? Bien sûr, puisque, conformément à la Règle d'Heinlein, l'héroïne est une adolescente, Diane. Sinon, toujours conformément à ladite règle, ce livre n'a rien de spécialement enfantin, si ce n'est la construction, qu'on trouve souvent en littérature adulte, en roman de découverte et de construction de l'héroïne.

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Constellation du chien (La)

Un virus mortel d’origine inconnue est apparu et la pandémie a été si foudroyante que moins de dix ans après, les survivants sont rarissimes. La plupart d'entre eux souffrent d’une maladie dégénérative du sang très contagieuse. Hig a survécu et s’est installé avec Bangley dans un aérodrome où ils cultivent quelques légumes pour survivre. Leur petit domaine est la cible fréquente d’attaques par des individus ou des petits groupes errants.  

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Ianos, singularité nue

Voici un roman dont j'attendais beaucoup, et je suis d'autant plus déçu que les idées intéressantes, mais exploitées avec les défauts presque archétypaux d'un premier roman insuffisamment édité, fourmillent. Je me souviens de Damon Knight qualifiant les Armureries d'Isher, de AEVV, de « gâchis cosmique » ; ce roman m'y a fait penser, d'autant plus que les « Autres », les intelligences supérieures qui regardaient en retrait chez Van Vogt, sont ici partie prenante de l'histoire.

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Lycan blanc (Le)

Du fantastique en Catalogne, voilà qui était à ne pas manquer ! Avec les Pyrénées pour décor, Phil Becker avait de quoi donner un souffle épique à sa plume, et il n'y manque pas. Écrit sur un rythme trépidant, sans la moindre pause ou ralentissement, Le lycan blanc nous emmène dans le sillage du jeune Corcinos, un loup-garou perdu dans la montagne en quête d'une famille, d'une communauté pour l'accepter, d'une identité – ou ne serait-ce que de bras pour l'accueillir.

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Faute de temps

La traduction du titre est le principal défaut, parce que « faute » ne me semble pas compatible avec « some lapse », et induit une idée fausse. Mais le texte reste une des premières œuvres dystopiques de John Brunner. Il traite des problèmes d'un médecin qui, depuis la mort de son fils causée par une maladie dégénérative due aux radiations, est hanté par un cauchemar dont il ne comprendra le sens qu'après l'arrivée d'un curieux vagabond atteint de la même maladie. Son enquête pour comprendre l'amène à découvrir quel avenir attend l'humanité à cause des armes atomiques...

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Freaks' Squeele

Je voulais vous parler, aujourd'hui, de la BD Freaks' Squeele éditée chez Ankama. Il s'agit d'un éditeur français que j'affectionne particulièrement : atypique, inventif et qui propose toujours un visuel aux petits oignons. Florent Maudoux, qui a ici la double casquette d'auteur/illustrateur, nous propose quelque chose de bien barré et de tout simplement génial... Mais je vais y revenir. Tout d'abord, un petit pitch :  

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Dark Eden

C'est un thème qui n'est pas tout à fait nouveau, celui des descendants d'un groupe d'humains abandonnés sur une planète lointaine, et de certains qui découvrent comment s'adapter à la planète alors que l'essentiel de la communauté attend toujours que la Terre leur envoie du secours. Bien sûr l'idée permet un grand nombre de variantes.

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Pluie sans fin (Une)

Depuis plusieurs années, le sud des États-Unis est ravagé par une tempête perpétuelle. La pluie tombe sans discontinuer et transforme les champs en marécages, le vent souffle en rafales et arrache les toitures, détruit les habitations. Cette zone a été déclarée inhabitable par un gouvernement américain impuissant, qui a tracé une ligne délimitant cette zone : la Limite.  

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Danse des étoiles (La)

Parce qu'elle était trop grande et avait trop de formes, Shara Drummond ne pouvait espérer une carrière de danseuse moderne. Il fallait qu'elle trouve une autre façon d'utiliser son talent, et elle voulait danser quand même. Alors elle a inventé la danse spatiale, en apesanteur. C'est alors que sont arrivés dans le système solaire des extra-terrestres qui communiquaient en dansant. Et seule Shara pouvait faire face à ce qui paraissait une menace...

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