Critiques

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la destinée de deux familles américaines se met en marche. James Vincent, d'origine irlandaise, fuit un foyer familial chaotique pour devenir un brillant avocat. De son côté, Agnes Miller, une jeune femme noire à l'avenir prometteur, voit sa vie basculer quand la police arrête sa voiture sur une route déserte. Les conséquences de cette nuit funeste influeront inexorablement sur sa vie et celle de ses descendantes.  

Un virus a éradiqué la quasi-totalité des animaux sur Terre. Pour pallier l’absence de bétail, une nouvelle espèce a été développée à partir du génome humain – des êtres en tout point semblables à nous, mais destinés aux abattoirs.C’est pour l’un de ces établissements que travaille Marcos. Il supervise la chaîne de production, de l’élevage à la boucherie. Mais, chaque jour, sa tâche le dégoûte un peu plus, jusqu’à l’intolérable.

Il s’agit, comme souvent, particulièrement en littérature « young adult », de la quête d’un adolescent (ici une adolescente) et du passage à l’âge adulte. Dans un univers post-catastrophique, après les catastrophes climatiques et l’effondrement des sociétés industrialisées, Jeanne survit dans un parc d’attractions abandonnées, avec son ami Ben. Son frère Adam est parti depuis trois ans vers la cité de Shussharraah qui serait le dernier endroit vivable du monde, qui attire les migrants mais dont l’entrée est réservée à quelques privilégiés.

Ultime roman de l’auteur prolifique et du génial co-inventeur de Hara-Kiri et de Charlie, Crève, Ducon ! se veut, selon l’éditeur, comme une suite à son Lune de miel publié en 2010. Dans ce recueil fourre-tout, Cavanna explore son passé de mignot, de déporté du STO et de sa jeunesse. Sa lutte contre la maladie de Parkinson et sa perte d’envie d’écrire. Enfin, de son affection pour celle qu’il surnomme la petite Virginie, qui fut sa confidente littéraire et la quasi-traductrice de ses derniers propos.

L'écologie au cœur d'un récit qui tire la sonnette d'alarme sur nos océans.

8 nouvelles pour cet opus, dont 3 en numérique. J’avoue avoir aimé toutes les nouvelles du numéro que j’ai trouvé très bon. Fusions (2ème Prix le Bussy 2021) de Stéphane Miller : quand une ado se retrouve avec des parents gamers immatures et ne trouve compagnie qu’auprès d’un travelo pizzaiolo. Des parents prêts à tout pour se faire de l’argent... Peau contre peau de Brian Stableford (trad. Jean-Michel Calvez) : surprenant texte où les gens s’offrent de nouvelles peaux. Nous suivons donc un tailleur du futur.

Ce long roman aurait parfaitement pu être publié en deux parties séparées, mais dans la suite, car il raconte deux combats successifs de l’héroïne, Clara McQueen, contre des ennemis et des circonstances différentes et la construction sur Gliese 581, rebaptisée Eltanis, d’une colonie humaine.  

40 ans de carrière, plus d’une centaine de titres, 13 album studio, 11 albums live, 8 compilations… que l’on aime le groupe ou pas, force est de constater qu’il occupe encore et toujours une place de premier choix dans le paysage musical français. Il a su traverser les époques, les séparations, les drames, il a su rebondir alors même que les médias ne s’y intéressaient plus, qu’Indochine passait pour un groupe ringard, has been. Il est aussi un des groupes français qui s’exporte le mieux et un de ceux qui a vendu le plus d’albums.

Temps parallèles

Dans un monde parallèle, où la France était dirigée par un Bonaparte, les dieux égyptiens, dont on peut se demander pourquoi l’auteur les appelle Ramsessides, sont revenus sur Terre et, grâce à leur avance technologique, ont réinstallé leur pouvoir sur le monde entier, divisé en « nomes » ou détruit comme la France. Mais une résistance s’installe, sous la forme d’un groupe appelé Les Fils de Monoth, c’est-à-dire du Dieu unique. Cette nouvelle nous montre comment ce groupe s’efforce de retrouver les textes anciens, comme Le Discernement...