Critiques

Le capitaine Else Tage est l’un des meilleurs sha-lug, ces combattants d’élite de Gordimer Le Lion, suzerain de Dreanger. Tage se voit confier une mission d’espionnage périlleuse, puisqu’elle consiste à se rendre à Brothe, siège du patriarche usurpateur Sublime, qui a l’intention de lancer une croisade contre les hérétiques Pramans. Le capitaine Tage est chargé de fouiner partout et d’agir pour retarder cette guerre sainte.

Ah ! Le Graal, Dieu, les chevaliers, les croisades. Tout ce blabla sorti de la bouche d’un seul et même individu, ce bon vieux Chrétien de Troyes. Mais si Chrétien n’avait pas été le fils de Dieu, mais plutôt celui du Diable ? Si son frère aîné s’était nommé Merlin ? Croyez-vous vraiment que la quête du Graal aurait pris la même dimension biblique ? Bonne question n’est-ce pas ? En tout cas, voyez le bordel. Un certain Vauvert refuse de mourir de la main du Diable et pour ne pas mourir, il n’a pas d’autre choix que de tuer son assassin. Pour le tuer, il s’attaque au fils du Diable, Chrétien.

L’épopée de Gilgamesh compte assurément au nombre des textes fondamentaux de l’humanité, au même tire que l’Odyssée ou l’Iliade (qui lui sont postérieurs).

« La Terre se réchauffe. Faut faire quelque chose ». Tout commence par ces mots. Et lorsque Léonard décide de mettre son génie au service de la planète, attention les yeux ! Les idées fusent et fondent sur nous comme neige au soleil.

“C’est dans la poche ! est notre héritage, car nous sommes tous les

Le sang des autres L’effaceur

La Seigneurie d’Albruck est un petit pays encerclé par la mer de lave, à l’Est et à l’Ouest, par les autres seigneuries au Nord et le mur qui la sépare des Territoires Interdits au Sud. Son seigneur du même nom est fasciné par toutes ces machines volantes qui survolent son pays. Elles arrivent de là-bas, de l’autre côté du mur et pour lui, il ne fait aucun doute, si ces machines peuvent voler c’est grâce à la source magique dont parle la légende. Bien décidé à en percer le secret, il offre une prime à qui lui ramènera de l’eau de la source. « Alika », l’effarouchée, se lance dans la mêlée.

En rédigeant « Le Voleur d’Eternité » (1994), Clive Barker – représentant le plus illustre du mouvement « splatterpunk », aux visions sombres et torturées, n’hésitant pas à chanter les louanges des plaisirs sado-masochistes et des mutations corporelles les plus extraordinaires - avait déjà fait la preuve de son aptitude à imaginer des histoires destinées au jeune public. Cette première incursion dans le genre ne déméritait aucunement vis-à-vis des ouvrages du même acabit issus de la production littéraire visant la jeunesse contemporaine.

Yves Sente et André Juillard poursuivent ici le double album des Sarcophages du Sixième Continent, avec le numéro 18, Le Sanctuaire de Gondwana. Souvenez vous : à la fin de ses aventures précédentes, Mortimer est ramené à la civilisation, tandis que Olrik, enfermé dans son sarcophage s’enfonce dans la banquise.

Comment parler de ce livre sans en raconter l’histoire ? On peut seulement en dire que c’est l’histoire d’une enfant, dans toute la dureté de ce que peut être sa vie, d’une fille de 11 ans qui vit avec une mère seule, une amie un peu fantasque de sa mère, et ses rêves, et qui se lie d’amitié avec un vieux voisin… Une histoire très dure, comme je croyais jusqu’à présent Gudule seule capable d’en proposer (cf. son volume « Omnibus » chez Bragelonne) : quand les rêves se brisent dans une réalité banale. Un long conte sans fée.