Critiques

Que ce livre soit paru alors que le conflit malien venait d’éclater est une très méchante plaisanterie de l’Histoire. Parce que ce livre imagine le renversement, par une armée privée de LGBS, d’un potentat africain dans un pays, le Mambesi, qui ressemble beaucoup au Mali de quand il a été écrit : armée prête à s’emparer du pouvoir, Nord musulman au bord de la sécession....

Dans un futur assez lointain, l’espèce humaine s’est installée dans tous les recoins habitables du système solaire, jusqu’aux satellites de Pluton. Mais elle a été chassée de la Terre par une invasion dont les auteurs ne sont pas vraiment connus. Tout ce qu’on sait à leur sujet, c’est qu’ils ont détruit toute vie humaine sur Terre. Qu’ils ont aussi colonisé Jupiter. Et ignorent avec mépris le reste du système.

OrKrün, la planète aux deux soleils qui ne connaît jamais de nuit, se meurt. Depuis quelques années Kon et noK grossissent dans le ciel, transformant le désert qui recouvre le monde en une véritable fournaise qui s’accentue chaque jour. Alors que les guerres tribales font rage et que peu à peu les citadelles noires mouvantes répandent leurs présences néfastes, un petit groupe d’aventuriers va se constituer pour se mettre en quête d’un remède qui sauverait le monde d’une fin inéluctable.

Armand Lombre est architecte. Son existence bien tranquille va être chamboulée par un héritage inattendu : un manoir normand en ruine. Pourtant aucun lien de parenté ne le rattache à cette demeure. Qui est donc cet étrange notaire ? Qui sont « ses ancêtres » qui ont habité dans ce manoir ? Que cherchent à lui dire ces murs ? Mais est-il vraiment ce qu’il croit être ? Les catacombes de Paris, les 8000 momies de Palerme, Istanbul, la Côte d’Ivoire...

Quatrième de couverture Abandonné par une nuit pluvieuse, un bébé grandit parmi les Esprits du cimetière. Il connaîtra dans ce lieu intemporel, l’amitié et l’amour. Mais par leur incompréhension et leur cruauté, les « Vivants » voudront le forcer à vivre dans le monde réel, alors qu’une terrible menace plane sur le cimetière.  

C’est une trilogie de fantasy assez classique en apparence, dans un monde de type médiéval dans lequel intervient une caste de magiciens mais les différentes découvertes que nous allons faire en même temps que les héros lui donneront un certain corps. Elle commence par le réveil des futurs héros, enfermés dans des cercueils dans une charrette qui s’est abîmée dans un fossé à la suite d’un séisme. Ils sont trois, tous trois amnésiques et seuls dans un pays qu’ils ne connaissent pas.

Mémé Cornemuse, fan d’Annie Cordy et de Jean-Claude Van Damme, est une vieille bique, entre Ma Dalton et Carmen Cru, à la sauce belge. Elle a trouvé un emploi de concierge dans un immeuble foutraque… où son arrivée va déclencher des horreurs rocambolesques.

Dans cette histoire qui se déroule à la fin du 30e siècle et au début du 31e, l’humanité a colonisé le système solaire et se répartit entre les différents habitats de la Fédération des Planètes Unies qui regroupe plusieurs systèmes politiques, étatiques ou « capitalistes », c-a-d. dirigés par des Compagnies toutes puissantes, sans oublier quelques satellites, dont la Lune, appartenant au Mouvement de la Pensée Rebelle et dont le système politique est de type anarchiste.

Olivier Gechter écrit et publie depuis plus de dix ans dans différents fanzines, revues et anthologies un certain nombre de nouvelles qui, souvent, revisitent de manière originale des thèmes plus ou moins classiques : conquête spatiale, invasion extra-terrestre, monde post-apocalyptique, pacte infernal... Mais croire reconnaître une idée classique n’empêchera pas la surprise quand le traitement sera complet. Exactement comme il est impossible de prévoir dans quel état sortira le chat de La boîte de Schrödinger, il est impossible de prévoir où nous emmène Olivier Gechter.

Après avoir adoré « Le royaume des devins », dont mon exemplaire est tout corné d’avoir été lu et relu, je me suis plongée avec plaisir dans le classique des classiques Hellraiser, publié originellement en 1986, correspondant au premier volet du film éponyme Hellraiser : le pactesorti en 1987. Ma seule et unique déception fut que le roman soit si court : 150 pages, ça passe trop vite. J’aurais aimé passer plus de temps en compagnie de Franck, Rory son frère et sa femme Julia.