Soumis par Valérie Dufourd le mar, 05/02/2019 - 06:00
Les 14 auteurs de polar impliqués dans ce projet ont tous des parcours différents mais un point commun : se rassembler pour donner naissance à Phobia.Dans ce recueil de nouvelles inédites, nos phobies sont disséquées – peur du noir, de la mort, des araignées et même des cons... – et nous, lecteurs, sommes malmenés, certes, mais pour la bonne cause!1 livre acheté = 1 € reversé à l'Association ELA
Soumis par Georges Bormand le lun, 04/02/2019 - 06:00
Ce livre se veut d’abord une parodie de toute la vague bit-lit, en particulier de Twilight. S’y mélange une autre forme de vampirisme : les excès du patronat. Quoi de plus normal donc que nos vampires, ou plutôt nos lémures car Catherine Dufour retrouve chez les Romains des légendes de morts-vivants ou de fantômes agressifs, soient les patrons d’une compagnie particulièrement prédatrice et irrespectueuse du droit social ?
Soumis par Georges Bormand le ven, 01/02/2019 - 06:00
C’est un roman policier quantique, avec intervention de phénomènes quantiques dans une affaire de meurtre et d’accusé à tort. Le fait que le héros doive se défendre simultanément contre l’accusation et contre des « fantômes » quantiques complique, bien entendu, l’histoire. Et le happy end final n’en comporte pas moins une aberration du point de vue légal parce que, même reconnu innocent après l’arrestation du vrai coupable, le héros n’en est pas moins coupable d’une évasion rocambolesque qui, normalement, devrait le renvoyer en prison.
Soumis par Michael Fenris le jeu, 31/01/2019 - 06:00
Tout le monde aime les vauriens, nous déclare George R.R. Martin dans sa préface, « même si nous finissons parfois par le regretter ». Dans cette anthologie de 800 pages, Martin et Dozois ont fait appel à une excellente brochette d’auteurs pour nous concocter 21 nouvelles, où il est donc question de vaurien - et de vaurienne - au sens large du terme. Qu’il s’agisse de voleurs, de profiteurs, d’acteurs un peu has been, voire de sorciers ou d’enquêteurs du paranormal, toutes et tous ont un point commun dans cette anthologie : savoir user des circonstances pour leur profit personnel.
Soumis par Valérie Dufourd le mer, 30/01/2019 - 03:00
J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Pendant six mois, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité. Deux chiens, un poêle, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence. Tant qu'il y aura des cabanes au fond des forêts, rien ne sera tout à fait perdu.
Soumis par Georges Bormand le mar, 29/01/2019 - 06:00
Paru en 1992 au Fleuve Noir, puis en 1998 chez Mnémos, remis à jour en 2012 pour sa reparution chez Critic, ce space-opéra raconte le combat de deux mercenaires dont l'un est un ancien peau-épaisse et l'autre un tueur des susdits. Les peaux-épaisses sont des humains adaptés à la vie dans l'espace et à des conditions de travail inhumaines ; mais les techniques d'exploitation nouvelles les ont rendus inutiles et certains les chassent comme des animaux. Et le clan de Lark a, de surcroît, été témoin d'un crime et la Compagnie responsable a payé Roko pour les exterminer.
Soumis par Marc Van Buggenhout le lun, 28/01/2019 - 06:00
Cinquième livre de Francis Dannemark et Véronique Biefnot, deux auteurs qui ont l’habitude d’écrire des histoires à quatre mains. Soren disparu se distingue par une approche peu commune. Ici, pas d’histoire linéaire dans laquelle on suit un ou plusieurs personnages. Mais plutôt un patchwork de témoignages de personnes qui connaissaient ou qui ont croisé un jour Soren. C’est une sorte de reportage, d’enquête sur la disparition du personnage principal.
Soumis par Michael Fenris le ven, 25/01/2019 - 06:00
Nous sommes en février 1862, en pleine guerre de Sécession. À Washington, Abraham Lincoln vient de perdre son fils William (en réalité même si le roman n’y fait pas allusion, il s’agit de son deuxième enfant décédé, le premier étant mort en 1850 à l’âge de 4 ans). Ravagé par le chagrin, Willie étant son fils préféré, il parvient à s ‘échapper en pleine nuit pour se rendre au cimetière d’Oak Hill où repose le petit garçon. Ne pouvant se résoudre à le voir disparu, il va jusqu’à ouvrir sa sépulture pour le prendre dans ses bras et lui parler.
Soumis par Marc Van Buggenhout le jeu, 24/01/2019 - 06:00
J’avais précédemment chroniqué les quatre recueils de nouvelles de Sylvie Lainé, tout comme Fidèle à ton pas balancé lorsqu’il était sorti en grand format chez ActuSF. Mais je m’étais aperçu que quatre chroniques m’avaient échappé. C’est chose rectifiée avec cette nouvelle chronique qui englobe toutes les nouvelles du recueil.
Soumis par Georges Bormand le mer, 23/01/2019 - 06:00
Ce livre est bâti comme un roman policier, avec le héros qui découvre progressivement nombre de vérités inattendues, non comprises celles sur lui qu’il raconte progressivement. Mais, à cause du sujet traité, l’esclavage et le traitement des noirs, du fait que l’auteur est blanc, se pose la question de savoir dans quelle mesure sa relation du point de vue d’un héros noir est valide.
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