Littérature

Chassée par son loup-garou de mari qui refuse la paternité du « désagrément embryonnaire » dans son ventre, Alexia Tarabotti s’enfuit vers l’Italie, sur la piste des « sans âme », la piste de son père qui la conduit vers les Templiers. Mais hélas, si personne ne s’explique cette grossesse alors que le loup-garou par principe est « un peu mort », son fœtus provoque beaucoup de remue-ménage dans le monde des paranormaux : les vampires veulent la voir morte. Et la disparition de son ami, Lord Akeldama, vampire isolé de grande influence, complique la vie de notre héroïne.

  Globalement, très bonne histoire. Tout d’abord, j’ai bien aimé le style de l’auteur, c’est fluide et sans accroc, simple, pas de chichis. Je pense que c’est notamment dû à la narration qui est à la première personne du singulier. On plonge directement dans l’histoire du personnage principal, Seyonne, esclave ezzarien acheté par le fils de l’empereur derzhi du pays, nommé Aleksander et qui va tisser des liens particuliers avec lui. Leur relation va évaluer dans un sens assez inattendu pour 2 êtres aussi différents.

« Le Maitre des Ombres » possède une évidente parenté avec « L’Arpenteur de Mondes », ou encore « L’Aigle de Sang » paru en son temps chez Pocket. Est-ce une histoire à laquelle tu avais pensé à l’époque ? Oui, la parenté est certaine. Initialement, « Le Maître des ombres » devait paraître chez Pocket Terreur, ainsi d’ailleurs que « Le Dieu vampire ». Mais le départ du regretté Patrice Duvic a tout chamboulé. Les deux manuscrits sont restés dans mes tiroirs jusqu’à ce que je trouve d’autres éditeurs.

Délicieuse histoire de fantômes : deux adolescents, morts de mort violente, se retrouvent et « hantent » les lieux où ils ont vécu pour essayer de comprendre comment ils sont morts. Ils n’étaient pas amis, bien au contraire, tout les séparait.