Littérature de l’Imaginaire

Aura et Ayden sont des jumeaux orphelins de parents, élevés par leur oncle et tante. Extrêmement liés l’un à l’autre, ils appréhendent leur entrée à l’internat Blesswood, où ils savent qu’ils seront séparés. Entre les surveillants toujours sur leur dos, les devoirs qui s’empilent, ceux qui jouent les gros durs, leur existence est peu propice à l’exaltation. Cependant, un jour, ils croisent une jeune fille en larmes et dont personne ne prête attention. Et pour cause : elle est invisible !

Le thème principal de ce livre est la relation entre l’héroïne qui est, d’une certaine façon, une incarnation de Jo Walton, et son « ami imaginaire » d’enfance, puis revenu l’aider à se dégager et à divorcer d’un mari nocif et à devenir l’autrice d’un certain nombre de livres de « fantasy » (qui inclut certainement tous les genres de l’imaginaire).

L’idée que la science-fiction, ou au moins sa partie « fiction spéculative », est en fait la forme actuelle de la fiction philosophique, dont Platon a été le premier théoricien et, avec certains textes comme celui sur l’Atlantide, illustration des théories énoncées dans La République, un des premiers praticiens, n’est pas vraiment le sujet de ce livre, même si l’auteur rappelle cette donnée.

Un certain nombre de calamités plus ou moins graves (bancs de méduses et autres animaux marins toxiques, multiplication des vers marins sur les plateaux continentaux, en particulier au large de la Norvège, attaques des bateaux par des baleines et autres mammifères marins,…) apparaissent presque simultanément dans l’ensemble des mers. Et si ces calamités étaient liées ? Et si l’espèce humaine entière était menacée de disparition ?