Nelson Ferrer a la « septantaine » et décide de faire « son dernier voyage ». Dans un double sens. Il remonte de Vidreux, petite ville de province « inerte et rétrograde », à la Capitale, pour faire ses adieux à son passé. Et pour y mourir, car il a décidé de se suicider : il est atteint de Waldenström.
Nelson voue un amour nostalgique à Irina, son épouse décédée 40 ans plus tôt. Il a vécu dans son souvenir au travers d’un cahier rouge où il a consigné ses (leurs) souvenirs et au travers de quelques photos.