Critiques

  Ouvrir un Pierre Pelot c’est comme ouvrir une relique. Cela force le respect et frôle la dévotion. La lecture n’est pas encore commencée que nous sommes déjà subjugués par cet auteur hors pair. Ici, point de fantastique ni de science-fiction. Le western s’est invité dans l’univers fécond de Pierre Pelot. L’influence des westerns spaghettis se ressent fortement dans ce récit, à notre plus grande joie.

Le premier ministre terrien doit agir vite. Il lui faut trouver les meilleurs agents qui soient, sans quoi leur allié jonwooien mourra. En effet, l’Imperator Tsuark, dirigeant suprême de la planète Jonwoo, est en grand danger. Des terroristes ont placé une micro-bombe dans sa tête et seule la Terre dispose de la technologie nécessaire pour le sauver. Aussitôt, le général en chef appelle la graine des supers agents. Mais tous sont indisponibles. Il fait alors appel au directeur de la Secret Service Space School. Manque de pot, ce sont les vacances. Seuls cinq élèves répondent présents.

Pour ceux qui connaissent déjà le monde d’Omale et qu’intéressent les épisodes plus ou moins détachés de la vie des trois espèces pensantes de ce monde, ce récit apportera une pièce de plus au puzzle omalien.

Il est des auteurs qui ne font pas beaucoup de bruit, qui se font discrets, mais qui, dans leur coin, produisent une oeuvre de qualité irréprochable. Et Mélanie Fazi est de cette trempe. Chaque livre est un petit bijou que l’on déguste, que l’on savoure. Et son deuxième recueil de nouvelles n’échappe pas à la règle. Et pourtant on pouvait craindre le pire tant son premier recueil Serpentine est d’une excellente qualité. Donc pas de problème ici, Notre-Dame-aux-écailles porte haut et fort les couleurs du fantastique.

A-D-M-I-R-A-T-I-F ! Voila le mot qui me vient à l’esprit après la lecture de ce merveilleux recueil de Mélanie Fazi. Admiratif au niveau de l’écriture qui est douce, soyeuse, envoûtante, libre, intelligente. Admiratif aussi au niveau de l’originalité des thèmes abordés. Serpentine est sorti une première fois en 2004, et est réédité aujourd’hui par les éditions Bragelonne. Quelle bonne idée, quelle excellente idée même !

Jo-Bo est un guerrier muet. Le jeune Täne lui sert d’interprète et le Wok-Wok, d’animal domestique. Ensemble, ils débarquent à Rongo. Dans cette cité secrète, dissimulée au cœur d’un désert, le souverain organise chaque année un tournoi de gladiateurs. Jo-Bo espère bien le remporter et gagner l’argent qui lui permettra, lui et ses amis, de fuir les sorciers Sta-Haäl. Mais Jo-Bo aura fort à faire, car en face de lui se trouve le prince héritier de la ville. Le jeune Milian, un épéiste confirmé, doit vaincre à tout prix, sans quoi sa femme et son enfant mourront d’une terrible malédiction.

En 1150, Hoshi’tiwa, potière, tombe amoureuse du seigneur Jakal et fabrique une poterie exceptionnelle pour attirer la pluie qui fuit désespérément leur ville au Nouveau-Mexique. 1910, Faraday Hightower perd son épouse à la naissance de Morgana. Il doute de sa foi et se lance à la recherche de la voix de Dieu à travers les pistes des Indiens du Texas, de Californie et d’autres états. 1928, Bettina, belle-soeur de Faraday, prend seule en charge la vie de Morgana. Sans nouvelles de Faraday, elle élève sa nièce comme sa fille.

  Après le succès international d’Harry Potter, de son livre et des adaptations cinématographiques, il fallait se douter qu’une parodie allait voir le jour. Voilou, c’est fait. Trois tomes de Barry Trotter nous sont ici offerts pour notre plus grand plaisir. Bien évidemment, on nage dans le cynique, l’humour caustique et caricatural digne d’un Konnar le Barbant ou encore du trio infernal de réalisateur que sont Zucker/Abraham/Zucker qui sont, avouons-le, les pères du foutage de gueule en bonne et due forme.

Quand il est paru en 1988, ce livre se voulait un clin d’œil à tous ceux qui avaient découvert progressivement Tex Avery au fur et à mesure des festivals à la télé et dans les cinémas

Décembre 1929. Tout le monde en ville parle du Crèvecoeur. On le craint, on en rit, on s’extasie à l’idée qu’il tue les riches. Une situation qui agace le ministre et met la pression sur la police. Malgré cela, le commissaire Bury conserve son sang froid. Pour lui, Prométhée n’est pas l’assassin. Il fait un coupable idéal. Toutes les preuves convergent vers lui, mais tout ceci est trop évident. Alors, Bury désobéit aux ordres de son supérieur, il fouine là où il ne faut pas et découvre un lien entre toutes les victimes, un mystérieux voyage à Petra, en 1907.