Critiques

Quel bonheur de voir de jeunes écrivains s’enthousiasmer pour les mythes grecs au point de collaborer à un recueil thématique s’inspirant du vieil aède !

Himal le loup-ours est mort, la traversée des montagnes est finie, Lao doit maintenant poursuivre sa route vers ses parents. Seulement cela veut dire aussi qu’il doit quitter ses amis animaux avec lesquels il a partagé tant d’aventures et tant d’émotions. En aura-t-il la force ?

Le Djinn a été libéré. Nigel devra en reprendre le contrôle et trouver comment il pourra fusionner avec lui afin de profiter pleinement de son pouvoir. L’ennui, c’est qu’à trop longtemps dormir dans le corps de Nigel, le Djinn a perdu la mémoire. Et sans souvenir, ce dernier ne connaîtra jamais les raisons qui le poussent à combattre. Il lui faut rencontrer le Roi Beholder.

Ce deuxième tome survient après la révolte des indigents. Le père de Scrubby meurt et sa mère sombre dans la folie. Scrubby et sa soeur trouvent alors refuge parmi les gens des quartiers pauvres de Londres. Sheela travaille comme serveuse au « Princess Alice ». Quant à Scrubby, il gagnera sa croûte en poussant des chariots dans les mines, travail que l’on réservait autrefois aux enfants, car plus petits et plus maigres pour se faufiler dans les étroites galeries.

Dag et Faon, chassés du camps des Marcheurs du Lac, prennent la direction de la ferme familiale de Faon, afin de se ressourcer et de peaufiner leurs projets. Après un court séjour, le couple reprend la route et à leur grande surprise, ils sont accompagnés du frère de Faon, Brin, qui se trouve à l’étroit dans la petite ferme des Prébleu. Le jeune homme souhaite voir du pays et s’enrichir et le trio se retrouve bientôt à la recherche d’un bateau pour le sud, en direction de Grise-Bouche.

Voici déjà le cinquième numéro de la nouvelle série, dirigée par Pierre Gevart. Et il est très riche, tant en nouvelles qu’en articles de fond. Côté nouvelles, les auteurs ne sont pas des stars, mais les textes sont excellents. La première, de Laurent Queyssi, renouvelle subtilement le thème de l’Arche stellaire avec beaucoup de sensibilité. La vie synchrone d’Alain Dartevelle, auteur belge rare, est une fable cruelle sur l’exploitation de populations indigènes.

L’expérience de mort imminente, c’est celle de gens qui sont cliniquement décédés avant d’être réanimés et qui témoignent de ce qu’ils ont vu de l’autre côté. A son tour, la jeune journaliste Kate Hemingway va s’aventurer aux frontières de la mort... Tout commence lorsque plusieurs témoins déclarent entendre des coups sourds s’élever d’une tombe toute fraîche dans un petit cimetière d’une banlieue anglaise. Une exhumation est ordonnée. Déjouant la vigilance des policiers, Kate parvient à y assister. Ce qu’elle voit dans le cercueil ouvert, elle ne l’oubliera jamais.

David a 17 ans et vit dans l’Ohio. Depuis le départ de sa mère, celle-ci, son père le bat et le martyrise, jusqu’au jour où pour éviter un coup de ceinturon, David « jumpe » et se retrouve dans la bibliothèque du Lycée. Il découvre qu’il peut ouvrir un portail pour se rendre dans un endroit, à l’unique condition qu’il connaisse cet endroit et se le projette mentalement. Il fuit son père et vit seul, en ayant cambriolé une banque pour subvenir à ses moyens.

Vous en avez plus qu’assez des vampires habillés comme des princes, séducteurs et d’une politesse irréprochable. Bref, des dandys aux dents acérées ? Si oui, suivez-moi, mais avant, jetez un coup d’œil sur le marque-page. Une pub sur la BD de 30 jours de nuit. Ça donne déjà un avant-goût de ce qui nous attend. Une bourgade perdue au milieu de nul part. Une femme-flic dont la carrière se résume à ramasser les corps le samedi soir après les fermetures des discothèques. Un simple contrôle d’alcoolémie et sa vie bascule.