Critiques

Pour son 4e roman, Les Clefs de Babel, Carina Rozenfeld s’attaque à un mythe biblique, la tour de Babel. Bien entendu, elle le remet au goût du jour et le rend très humain. Les hommes ont pollué la Terre : pour survivre ils ont du s’enfermer dans de hautes tours. Mille ans ont passé. Différentes communautés ont évolué durant ce laps de temps dans la tour et des frontières apparemment infranchissables se sont créées.

George, le Créateur et Edie, la Fulgurance, continuent d’arpenter Londres pour une troisième journée interminable, au propre comme au figuré. Alors que George se prépare à affronter les Ténèbres Maléfiques sorties de la Pierre de Londres grâce au Broyeur à Glace, Edie fouille son passé à la recherche de sa mère qui ne serait pas morte. Répliques, Sphinges, Tares, chacun doit choisir son camp pour l’ultime combat pour la liberté de Londres.

Les années 2020 voient les grandes puissances à couteaux tirés alors qu’un réseau mondial de criminels s’est développé. Le Triple W tient en échec Interpol et toutes les polices du monde depuis des années grâce à sa maîtrise des réseaux informatiques. Un jour, la petite Maya est enlevée par l’organisation et disparaît dans un ignoble enfer. Si ses parents peinent à faire leur deuil, son frère Jon, qui se sent coupable de son enlèvement, décide de tout faire pour la retrouver.

Dans la cité de Menzoberranzan, la société des elfes noirs est en pleine effervescence. Ce ne sont pas les habituelles luttes qui secouent les Maisons mais des événements graves et incompréhensibles. D’une part les prêtresses ont perdu le soutien de Lolth, la Reine Araignée, et sont devenues incapables de faire usage de leur magie. D’autre part, de nombreux mâles venus de tous horizons disparaissent sans raison, sans laisser aucune trace.

Lettres d’une inconnue L’ami américain

Charlie Mc Lean parcourt les Etats-Unis pour le compte du guide Maria et fait la tournée des restaurants. Son trajet en cours est particulier car il est accompagné de son fils Martin, un adolescent qu’il emmène pour la première fois et qu’il n’a jamais réellement connu avant son divorce. Charlie voit dans ce voyage une occasion unique de se rapprocher de son fils. Charlie et Martin arrivent ainsi à Allen’s Corners, petite ville sans charme. Charlie entends parler d’un nouveau restaurant très sélect, le Reposoir, et il décide qu’il doit y manger.

Quel mot puis-je utiliser qui serait plus fort que « dévorer » quand on parle d’un roman ? Car tel a été mon comportement envers ce roman. Je l’ai littéralement dévoré. Un détective privé. Oh ! Pas de ceux que vous croyez. Par un Sherlock Holmes, ni un Hercule Poirot. Encore moins un Magnum ou un Mike Hammer. Non, celui dont je vous parle serait parfait pour jouer dans « Notre-Dame de Paris ». C’est vrai, il serait parfait en Quasimodo. Il est né bossu, a perdu un œil et boite. Ce qui ne l’empêche pas d’être un excellent détective qui a sa propre agence.

Bienvenue au cottage La Reine des damnés

  Non, heureusement, la race des Pierre Versins ou des Jacques Van Herp n’est pas morte !

Ce fanzine est l’émanation du « Club Présences d’esprits », association ’qui se consacre à la promotion des mondes de l’Imaginaire sous toutes ses formes depuis 1992’, selon ses propres dires. Je viens d’en recevoir le dernier numéro, y ayant participé. La présentation est très belle, très soignée, dès la couverture fantasy d’Eldarr. Le sommaire est copieux et intéressant. Un premier dossier est consacré par Frédérique Mounier et François Manson à Simon R.Green, l’auteur, entre autres, des cycles de Hawk Fisher (Bragelonne) et Traquemort (L’Atalante).