Critiques

Saluons bien bas cette réédition de ce Clive Barker en un seul volume. Todd Pickett, acteur sur la phase déclinante de son succès, s’octroie une chirurgie esthétique pour se redorer le blason. Mal lui en prend, le résultat est un échec. Grâce à une relation, il se tapit dans une propriété en attendant que son état s’améliore. Seulement, la propriété a été jadis l’antre de Katya Lupi, actrice des années trente aux mœurs discutables. Et elle est toujours là, hantant les couloirs à la recherche de nouveaux ébats, toujours plus forts, toujours plus intenses.

Jimmy est un paparazzi. Son truc, c’est les concerts. Il s’infiltre dans une salle privée. Il mitraille en cachette et dès qu’il se fait repérer, il utilise sa botte secrète, l’évasion via la fenêtre des toilettes. Un jour, Jimmy se voit confier l’exclusivité sur un reportage avec Whitaker, le grand virtuose du jazz. Invité à prendre les clichés qui immortaliseront le grand Whitaker, il participe à une soirée entre ce dernier et ses plus proches collaborateurs.

C’est le premier livre de Jérôme que je lis, et personnellement je suis déçu. Ce roman est écrit suivant les recettes standard du steampunk :  mettre en scène un personnage connu, ici Charles Lutwidge Dodgson (vrai nom de Lewis Carroll), qui, dans ce monde alternatif, n’a jamais écrit de romans ou de contes, mais seulement des traités de cours de mathématiques ;  une histoire alternative où la Reine Victoria se veut Rectrice d’une Angleterre où l’instruction passe pour essentielle et où des examens annuels vérifient le niveau des connaissances de tous ;

*** Dans un futur lointain où les cités montées sur roues se pourchassent, affamées, Londres, l’immense locomopole, est en quête de nouvelles proies ! La jeune Hester Shaw, elle, est tenaillée par une autre faim : la vengeance. Accomapgnée de Tom, un apprenti Historien, parviendra-t-elle à retrouver l’assassin de sa mère ? *** Le résumé est tellement parlant que j’ai économisé mes mots. Surprenante lecture. Dans un futur assez lointain (quelques 3000 ans), les villes ne trouvent leur survie qu’en capturant d’autres villes et recyclant leurs biens, leurs gens...

3 ans plus tard   Le survivant

Alors qu’il dort paisiblement sur sa barque, au gré des flots, l’Ours est brusquement réveillé par le bruit de la coque touchant la rive. Il ouvre un œil, puis deux et que ne voit-il pas ? Une immense forêt. Alléché par une odeur de miel, il marche jusqu’à un arbre dont le creux est habité par une ruche. Gourmand comme il est, l’Ours enfile sa patte dans le trou et la ressort couverte de miel. Mais la gourmandise est un vilain défaut. Les abeilles en colère crient au voleur et poursuivent notre ami dans toute la forêt. Après une course effrénée, l’Ours trouve un arbre avec une grande porte.

Trois groupes d’Elfes se cotoient dans le Royaume de Sarda : les Lumières et les Sombres, qui manipulent le mana et dirigent alternativement le royaume, et les Élémentaires, qui n’ont qu’un accès limité au pouvoir magique. Reyan est un jeune Élémentaire orphelin qui, lors de son premier cours de maîtrise du mana, fabrique un Feu noir d’une puissance rare. Son enseignant interloqué découvre rapidement que Reyan est en fait un Sombre, et qui plus est extrêmement doué dans son art.

J’aime beaucoup Connie Willis même si certains considèrent sa littérature comme étant bavarde. Partageant ce défaut, j’aime bien lire les histoires que me raconte Connie Willis. J’ai le sentiment via cette écriture d’écouter une histoire plutôt que de la lire. Et surtout dans cette histoire là, suivre les questionnements sur l’éthique, les états d’âmes des protagonistes. Jusqu’où peut on aller avec des personnes souffrantes dans le cadre d’une recherche ?

Après la défaite du Fuhrer, la résistance nazie s’est réfugiée en République Socialiste Tchéque. 4 ans plus tard, elle répand un virus capable de transformer les gens en monstres sanguinaires. L’une de ces créatures a tué les parents de Sarah. Pour éviter les risques d’infection auprès de la population, elle est emmenée, puis soignée dans un manoir aux confins du pays. Là-bas, elle fait la connaissance de Marketa, Jan et Milos, 3 autres enfants ayant été en contact avec le virus.

Si vous aimez les livres, les bibliothèques, la mécanique mystérieuse et organique des cerveaux humains, si le manque d’impartialité de votre mémoire, sa sélection dans ses oublis et ses secrets vous fascinent, si vous aimez les jeux de l’esprit comme les échecs ou d’autres jeux de réflexions, vous plongerez dans cette lecture avec délectation.