Critiques

Après Londres et New York, les sœurs Amber et Luna, accompagnés de Holmes, Stocker, de la baronne et d’un jeune garou (entre autres), se retrouvent à Venise, dans la magie d’une ville sous les brouillards. Toujours poursuivies par les Drakul du clan de Dracula, les sœurs doivent trouver le quatrième fragment du Vénéfactor ou détruire les 3 premiers. En sollicitant les magiciens de la guilde des Mystères, elles provoquent la mort du dernier Invisible mais apprennent que la suite de leurs aventures se passera en Antarctique.

Fiona et Eliot sont jumeaux et mènent une vie plutôt triste dans la petite ville américaine de Del Sombra. Orphelins, ils ont été recueillis par leur grand-mère qui ne connaît que deux choses : le travail et la discipline. Entre leurs devoirs et leur emploi dans un restaurant, les deux adolescents sont moroses. Leur quinzième anniversaire approche mais ils n’en attendent rien. A tort, car ce jour là, tout changent et Fiona et Eliot découvrent qui ils sont et pourquoi ils risquent désormais la mort.

Farsala est sur le pieds de guerre : les Hrums, qui ont conquis une grande partie du monde habité, sont aux portes du royaume. Mais les Degans, les seigneurs de guerres farsalans, ne sont pas inquiets car ils sont persuadés que la puissance légendaire de leur cavalerie leur apportera la victoire. Pourtant les Hrums sont rusés et ils possèdent le secret d’un acier indestructible qui les rend redoutables : la première bataille s’annonce décisive.

_Double chronique avec deux films de Fumihiko Sori, réalisateur de films d’animation SF au modernisme affiché. Le ton, le jeu des personnages est froid, très cérébral, mais les thématiques sont intéressantes, le graphisme de haute volée. Vexille De Fumihiko Sori, 2007, 109 mn Ce qui frappe immédiatement au visionnage, c’est la radicalité du scénario. Pas de compromis dans l’idée, poussant à l’extrême la robotisation en cours au Japon, où plutôt son androïsation extrême.

Jack Barron est une icône de la télévision, un redresseur de torts moderne, le donneur de coups de pied au cul pour cent millions de gogos accrochés à leur écran tous les mercredis soirs. Pour l’irrésistible présentateur, malgré la corruption, la pauvreté et la ségrégation, c’est le « bizness » qui compte avant tout... jusqu’à ce qu’il heurte de front les intérêts du tout-puissant Benedict Howards. Commence alors le feuilleton en direct d’un combat sans merci entre le pouvoir de l’argent et de la politique et celui des médias.

Destination ténèbres de Frank M. Robinson nous propose une histoire de vaisseau générationnel. Le livre sort… avec 20 ans de retard sur sa version anglo-saxonne. La grande question qu’on peut déjà se poser, c’est de savoir si cette édition francophone en valait la peine. Réponse à la fin de cette chronique.

J’ai découvert ce livre, ainsi que 5 autres livres postérieurs de Celia S. Friedman, dont l’un, premier volume d’une trilogie , L’Aube du Soleil Noir, a été publié par L’Atalante, il y a plusieurs années, mais j’en avais oublié un certain nombre de détails et l’ai redécouvert avec le plus grand plaisir.

J’avoue tout de suite que je n’ai pas tout compris. Et pourtant, le pitch est assez simple… Maximillion Cooper est un coureur automobile. Mais attention, pas n’importe quel pilote ! Il est le champion des champions, le best of the bests. Champion de l’Ultimate Race : une course de 3000 km de bitume entre Paris et Marrakech. 3000 km en trois jours dans des bolides hors du commun. Une course contre des adversaires, mais aussi une course-poursuite de son identité. Car c’est là que réside tout l’intérêt du bouquin.

« Vous qui vous opposez à la volonté d’Allah, contemplez la face de votre ennemi éternel ! La face qui a fait trembler Paris ! La face qui fera trembler le monde ! Et vous, mes frères, rejoignez-moi ! Rejoignez la Guerre Sainte contre le Grand Satan ! » Tels sont les mots qu’Oussama, fils d’Oussama, prononce à l’adresse de ses frères musulmans. Bientôt, pourtant, ce jeune soldat d’Allah, devenu symbole du Djihad, va perdre tous ses repères.

Annoncé comme surprenant, ce roman l’est assurément. Il propose au lecteur de voir les codes classiques du fantastique modifiés pour arriver à un exceptionnel roman aux nombreux intérêts…