Critiques

Connie Willis s’empare du thème de la communication. Pour cela, elle met en scène une famille improbable et un couple parfait dans un roman plein de verve.

Il y a quelques jours, j’ai refermé Les fleurs de Syrtis Major de J.-C. Gabdy et F.-L. Castel avec un petit soupir de dépit : il allait me falloir attendre pour connaitre la suite de la saga des mondes de Quirinus !

Le réseau Mermoz est le troisième volet des aventures des Rats de poussière. Découverts dans Goodbye Billy, les Rats de poussière sont une équipe d’archivistes pêchus qui enquêtent sur le terrain. Menés par Dick Benton, un ex du FBI, ces agents s’intéressent à des énigmes historiques qui trouvent un enjeu contemporain.

Nous retrouvons Lady Helen, aristocrate anglaise mais aussi Vigilante. Après le scandale du bal, elle s’est réfugiée à Brighton, chez ses amis, les frère et sœur Hammond.   Lord Carlson veut l’entrainer encore et encore mais aussi l’habituer à se faire passer pour un homme, afin de faciliter ses déplacements dans cette Angleterre prévictorienne de 1812.  

Un monde cruel où règne la magie, un héros attachant et un rythme soutenu font de ce volume un excellent roman de fantasy.

Gwenn m’avait déjà fait un effet bœuf avec Arhiman. Mal addiction m’a fait la même vibration.   La Forêt noire recèle des secrets bien enfouis. Des faits innommables qui ont traversé les siècles sans s’effriter. Un jeune est attiré inexorablement vers cette forêt immense et tortueuse. Avec ses comparses, ils décident d’expliquer le pourquoi du comment. Une fois dans cette cabane isolée, l’enfer va refermer ses mains décharnées sur eux.  

C’est avec surprise que j’ai découvert ce troisième tome. Il suit Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous et Ne retournez jamais chez une fille du passé mais je ne me suis pas sentie perdue en embarquant dans ce twist temporel de niveau 3.   Pénélope et Andréa sont amies mais Pénélope vient du futur et Andréa du « Moyen-âge » (enfin de notre époque mais pour les contemporaines de Péné, c’est trop trop vieux et surtout tellement sale et rudimentaire). Pénélope vit dans une époque après que les hommes ont été exterminés par un virus, laissant les femmes continuer à vivre sans eux.

Cette suite de la saga a nourri tous les espoirs sur lesquels je m’appuyais.   Un homme meurt. N’importe qui. Vous, moi.  L’ADN est utilisé à des fins militaires. Il en résulte des combattants d’une extrême efficacité. L’ADN d’un traître est ainsi propulsé dans un soldat des brigades fantômes. Sa véritable identité va-t-elle prendre le pas sur celle de son clone-soldat ?   Ben ça mes bons amis vous le saurez en vous procurant le livre. Première chose. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier tome. Ça aide, c’est sûr, mais ce n’est pas une obligation. 

Cette intégrale regroupe les trois volumes de David Wellington consacrés aux zombies, de quoi combler les amateurs, mais pas seulement ! Car ces récits de qualité vont bien au-delà du récit apocalyptique.

Suréquipée Grégoire Courtois Couverture : Frédéric le Martelot   L’auteur : Né le 20 janvier 1978, Grégoire Courtois vit et travaille à Auxerre (en Bourgogne), où il s’occupe de la librairie indépendante Obliques, qu’il a rachetée en 2011. Romancier et dramaturge, il a publié trois romans au Quartanier : Révolution (2011), Suréquipée (2015) et Les lois du ciel (2016). Il a fondé en 2013 le festival international du livre Caractères à Auxerre, dont il est le responsable de la programmation. Source : éditions le Quartanier La quatrième de couverture :