Talulla

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C’est le deuxième volume de la trilogie entamée par Le dernier loup-garou. Jack, le dernier loup-garou, est mort, mais il a transmis son « don » à Talulla et celle-ci, enceinte, s’est réfugiée en Alaska. Mais, alors que son fils vient de naître, un groupe de vampires l’attaque et s’empare du nouveau-né. Il s’agira donc pour Talulla, une fois remise sur pied (loups-garous et vampires guérissent vite, même gravement blessés, hors blessures par l’argent ou pieux de bois...), d’aller poursuivre les vampires responsables, tout en évitant les pièges des Chasseurs... Et de découvrir le secret de la légende du premier vampire, Ramshi...

 

Même si on n’a pas lu et apprécié le premier volume, il est assez facile de comprendre le cadre du roman, qui reprend un certain nombre de thèmes classiques, la comparaison entre la longévité des garous et l’« immortalité » des vampires, la lutte entre ces deux groupes, leurs caractéristiques différentes, ou l’idée que les vampires croient pouvoir tirer du sang des garous la possibilité de supporter la lumière solaire. Loin de « dynamiter » le mythe, Glen Duncan semble réaliser une synthèse assez cohérente de thèmes plus ou moins classiques, déjà vus chez Anne Rice (à laquelle fera allusion le texte du volume suivant) ou dans Underworld. On peut toutefois trouver, plusieurs fois, trop « comic de super-héros » certains épisodes, et la survie de l’héroïne parce que ses adversaires ont négligé des précautions élémentaires (charger leurs armes avec des balles en argent, par exemple) ou n’ont pas jugé nécessaire de la tuer quand ils en avaient la possibilité... Bref, en attendant d’avoir lu la fin de la trilogie, je demeure assez sceptique sur l’intérêt de cette série.

 

Talulla, de Glen Duncan, traduit parMichelle Charrier, Folio SF n°531, 2015, 542p., couverture d’Aurélien Police, F9, ISBN 978-2-70-46584-2

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