Arche de Darwin (L’)

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Chloe Barthurst est une comédienne qui ne manque pas forcément de talent, mais qui végète dans des pièces et un théâtre londonien de seconde zone. Sa famille lui est d’un piètre secours, entre son frère flambeur et son père emprisonné pour dettes.

Lorsqu’elle apprend qu’un prix de 10 000 £ est offert à la personne qui réussira à démontrer l’existence ou l’absence de Dieu, Chloe décide de gagner le prix pour sauver son père.

Embauchée par Charles Darwin, la jeune femme lui dérobe le manuscrit de L’origine des espèces. Elle réussit ensuite à convaincre le jury du concours de financer une expédition vers les îles Galapagos, pour démontrer « sa » thèse. L’intrépide Chloe fonce vers l’aventure, bien décidée à surmonter tous les obstacles pour l’emporter.

 

Même si L’arche de Darwin est lauréate du Grand Prix de l’Imaginaire 2018, ce texte ne contient que de rares aspects fantastiques, qui pourraient aisément trouver leur explication dans les fumées d’opium qui les entourent. James Morrow met en scène une aventure rocambolesque aux accents picaresques, mêlant les situations folles et désespérées aux personnages instables et excessifs.

L’héroïne n’étant pas en reste, elle incarne successivement une comédienne, l’antéchrist du County Kent puis une fervente croyante. Car l’auteur interroge bien sûr la foi de ses personnages, entre pratiquants plus ou moins fervents, athées plus ou moins convaincus, et indécis qui oscillent des deux côtés de la frontière. Le Charles Darwin de James Morrow, lui, respecte la biographie du modèle historique.

 

Démesuré et irrévérencieux, ce texte réjouissant questionne sans relâche et avec finesse l’existence de Dieu.

 

L’arche de Darwin par James Morrow, traduit par Sara Doke, illustré par Création studio J’ai Lu, aux éditions J’ai Lu, ISBN 9782290214305

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