Littérature de l’Imaginaire

Il s’agit d’un voyage dans le futur assorti d’une dystopie et satire politique : le héros, Damon, va découvrir à son arrivée 50 ans plus tard que ce que lui montrent les responsables des « Etats-Unis du Monde » qui l’ont accueilli et qui sont, ô surprise, les descendants directs des responsables américains qui l’ont envoyé (certains portent des noms déjà connus, d’autres des noms parodiques comme Courteous ou Wolfish). Échappant à ses hôtes géoliers, il rentre en contact avec un des derniers groupes de résistance contre le pouvoir oligarchique qui s’est installé.

  Voila qui ravira les fans du grand, de l’immense, de l’énoooorme Robert E. Howard. Cet écrivain culte - non pas l’inventeur de la Fantasy, il y en a eu d’autres avant lui-, est le concepteur, entre autres, de Conan le Cimmérien. Conan qui est le vrai représentant de l’Heroïc Fantasy, celle du sang qui coule et de la sueur qui imprègne la peau. Conan, LE guerrier à l’état pur. Howard débute les aventures de Conan en 1932 dans la mythique magazine Weird Tales. Depuis, le succès n’a jamais été démenti, que ce soit au cinéma, en dessins animés, dans les comic-books.

Le titre indique déjà le thème de ce premier volume du cycle de « La Patrouille du Temps », qui en comportera quatre. Cinq nouvelles s’articulent autour du même personnage principal, Manse Everard, un habitant lambda du New-York de 1955, qui est conduit à répondre à une offre d’embauche bien secrète. Par l’intermédiaire d’agences disséminées à travers le temps, des surhommes du futur, les Danelliens, recrutent dans toutes les époques des patrouilleurs afin de réparer la trame du temps, déséquilibrée par des terroristes temporels.

Dans ce roman, il y a le cadre, plus ou moins esquissé par les quelques pages d’introduction et de conclusion, et il y a l’histoire, ou plutôt les deux histoires de découvertes successives des deux narrateurs qui finissent par comprendre pourquoi la colonie établie sur une planète habitée par des indigènes humanoïdes -desquels on sait finalement peu de choses- est devenue un piège mortel pour les colons, avec une curieuse maladie qui dévore les humains qui ont éprouvé un sentiment d’empathie pour les indigènes.