Critiques

Zarla est encore une toute petite fille. Son rang la destine à devenir une chasseuse de dragons, comme l’était sa mère et comme l’était son grand-père. Mais du haut de ses trois pommes, elle se languit de braver les dangers. Elle enfile casque, bottes et armures, et se lance sur les chemins, l’épée à la main. A la surprise générale, elle effraie un brigand dans les bois. Dans la contrée des Vilstuf, elle met en déroute les ailfans, ces hommes-éléphants qui pillent les villages. Fière d’elle, elle affronte fantômes, brigands et centaures sans la moindre peur.

Le pitch en quelques phrases.

Le premier, sobrement intitulé "Catastrophes", groupe cinq romans célèbres, que l’on ne présente plus tellement ils font partie intégrante du courant cataclysmique de la SF :   La Fin du rêve, de Philip Wylie (1972)   Terre brûlée, de John Christopher (1956)   Soleil vert, d’Harry Harrison (1966)   La Goélette des glaces, de Michael Moorcock (1969)   Génocides, de Thomas Disch (1977)

Fantaisies champêtres

Les Hommes ont oublié certaines puissances maléfiques, il y a un siècle, et sont aujourd’hui réduits à l’esclavage par des seigneurs vampires et leurs serviteurs, les Licteurs. Seul quelques petites cités libres restent paisibles pour l’homme libre comme celle de Dana, fille du leader de la résistance, et de sa famille. Tous se sentent à l’abri, et pourtant lors d’une lugubre nuit, ce bastion tombe entre les mains du roi Stocker. Dana s’enfuit, emportant avec elle les derniers souvenirs d’une vie réduite à néant sous ses yeux.

Le sablier des rêves, l’épice du temps… Un grain de sable enraie la logique universelle. S’il est un livre d’actualité au moment du Grenelle de l’environnement, c’est bien Dune de Frank Herbert, un roman qui se base sur le système écologique d’une planète. Rude leçon de survie à notre intention. Dune : une bible. Quelques milliers de pages pour s’enrêver loin. Se noyer dans le feu liquide de l’iris des Fremens, le peuple d’Arakis, la planète de sable. Un regard brûlant comme un soleil bleu. Celui qui lit « Dune » accepte de devenir « Fremen ».

Home, sweet home Après le succès mondial remporté par Chicken Run et Wallace Gromit : Le Mystère Du Lapin-Garou, DreamWorks Animation et Aardman Features mettent en commun, une fois encore, les multiples talents de leurs équipes respectives pour nous livrer un nouveau film d’animation en 3D. L’égout des autres

Le coup d’envoi de la reconnaissance dunsanienne en France avait été donné en 1976 par la publication de La Fille du Roi des Elfes dans la collection ’Présence du futur’ chez Denoël. Et les lecteurs avaient été confondus par la poésie magique de ce roman éblouissant. En 1991, Le Seuil faisait paraître Merveilles et Démons, anthologie de contes fantastiques, dans une traduction de Julien Green.

Avant chaque réunion du club Osiris, Glavi Bacari prépare la chambre des replis. Cette fois-ci, une fausse information est parvenue au club. La chambre n’est ni prête, ni sécurisée, et la réunion qui décidera du sort de Niklos Koda suite à son usage de la magie noire face à Kandar, a déjà commencé. Sans lieu de repli, les magiciens se retrouvent dès lors à la merci d’un mystérieux tueur à gages surgi du passé. Ses premières victimes sont Bacari et Volman. Restent les 5 autres membres du club à abattre, puis viendra le tour de Niklos Koda !

Deux belles livraisons de la célèbre revue canadienne, qui en arrive donc à son 160ème numéro ! Le n° 159 s’ouvre sur le Prix Solaris 2006, Le vol de l’abeille de Michèle Laframboise, brillante variation sur le thème de la ruche humaine. Les nouvelles qui suivent sont toutes de grande qualité, de la laconique Ceci n’est pas une crise cardiaque de Frederick Durand, au très nostalgique du blues A la croisée d’Eric Holstein ou au fascinant Le Regard du Trilobite de Mario Tessier, hard thriller paléontologique.