Critiques

Lorsque j’étais adolescent, Terremer était un de mes deux cycles de fantasy préférés (avec les princes d’Ambre). La trilogie de base qui reprend le sorcier deTerremer, Les tombeaux d’Atuan, L’ultime rivage m’avait profondément marqué à tel point qu’aujourd’hui encore je compare les cycles de fantasy à celui-ci. Suivre la carrière d’Epervier/Ged avait été un vrai bonheur jusqu’au jour où Ursula K. Le Guin décide que le personnage principal n’est plus Epervier, mais Tehanu. Je n’ai pas aimé ce livre. Avec le vent d’ailleurs je pensais retrouver Epervier.

Un recueil de 15 récits signés Jérôme Noirez est plutôt une bonne nouvelle, l’auteur s’étant déjà fait connaître avec plusieurs publications (romans ou nouvelles) de qualité. Le lecteur doit cependant se tenir prêt à entrer dans un univers sombre et dur où les héros sont rarement choyés. Sans conteste, c’est un ensemble de trois récits aux ambiances déjantées qui donne au livre son ton glauque et percutant. Tout d’abord l’Apocalypse selon Huxley raconte l’épopée minable de trois paumés sur les routes américaines, dans un monde dominé par les nazis. Décadent à souhait.

Djeeb le Chanceur Djeeb Scoriolis est un aventurier sans attache qui est devenu propriétaire d’un bateau grâce à sa bonne fortune au jeu. Il se lance alors un défi : découvrir la merveilleuse, magique et terrifiante cité d’Ambeliane. Après un voyage sans histoire, l’arrivée de Djeeb est rocambolesque et il ne s’en sort qu’en déployant tous ses talents.

Vengeance aux deux visages Menaces sur la ville

God Dog c’est un groupe de rock anglais dont la renommée nationale est en passe de rejoindre celle des Beatles. Pour le dernier concert de la tournée, le groupe doit se produire dans la ville d’origine de Mik, le leader charismatique. Celui-ci y voit une occasion unique de se défaire de son passé pour modifier son avenir. Mais il ne doit rien laisser transparaître de son plan à ses musiciens.

  Frank Roger est probablement l’écrivain de SF le plus connu en Flandres, et son talent dévoile brillamment tous les recoins de l’Imaginaire. Je vous avais parlé, à l’époque (2005), de son recueil l’Ephémère immortel.

Sam Faulkner, 14 ans, a sauvé son père des geôles de Dracula, alias Vlad Tepes, en Valachie. Mais son père est depuis dan un profond coma. Un mystérieux homme en noir avec un tatouage poursuit Sam pour l’empêcher de réunir les deux cercles d’or ce qui lui conférerait un pouvoir illimité de voyage et surtout la possibilité de trouver l’anneau d’Eternité.

Ce volume réunit plusieurs romans spatiaux, sur un thème désormais classique, celui des colonies plus ou moins perdues et revenues à une vie de type moyenâgeux, parfois sous les yeux des explorateurs terriens qui redécouvrent ces colonies. Sauf dans L’Ange aux ailes de lumière, il n’y a pas de vie intelligente autre que les descendants des colons, parfois victimes de mutations.

King of New York Mafia blues

  Après Le Violon du Diable, voici donc venir le deuxième volume de la trilogie que Preston et Child consacre à la lutte à mort entre Aloysius Pendergast, génial agent du FBI et son frère Diogene, génial agent… du mal ! Cette fois, les choses prennent une toute autre dimension lorsque le lieutenant D’Agosta reçoit un courrier d’entre les morts. L’agent du FBI aurait-il passé l’arme à gauche, laissant le champ libre à son frère pour mettre New York sans dessus-dessous ? C’est évidemment bien mal connaître Pendergast, croisement improbable entre Sherlock Holmes, Bruce Lee et Fox Mulder !