Atomes crochus

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Aéroport de Fort Worth, Dallas. Deux voyageurs essoufflés viennent de rater leur vol pour Paris et se le reprochent mutuellement : Enzo Meazza, un criminel en col blanc tout juste sorti de prison, et Janet Livingston-Pierce, ingénieur en déplacement professionnel. L’avion explose quelques secondes après son décollage... A peine remis du choc, ils sont pris pour cible par des hommes armés. Pourquoi en ont-ils après eux ? Leur commanditaire serait-il le mystérieux Griffon traqué par le FBI depuis des années ? Une seule certitude : Janet et Enzo n’auraient jamais dû se rencontrer.

 

Sortie surprenante pour le dernier roman de David Khara… La case « livre de poche ». Dans le monde anglo-saxon, le « paperback original » est plutôt courant, c’est d’ailleurs par ce biais que de grandes pointures comme Harlan Coben débutent leur carrière. En France, c’est plus rare. De l’aveu même de l’auteur, avec ce roman qui mélange action, aventure et une dose de comédie romantique, le format « populaire » s’imposait de lui-même. On veut bien le croire. Quoi qu’il en soit, le plus important est de pouvoir mettre la main sur un nouveau roman de celui qui, depuis le Projet Bleiberg, creuse son sillon dans le monde, rare, du thriller d’action pur et dur.

Khara écrit pied au plancher. Parfois même trop ! Du coup, dans cet Atomes crochus, lorsqu’il cherche à développer la relation entre Enzo et Janet, il semble quelque peu gêné aux entournures. A plusieurs moments, c’est l’ombre de Knight and Day, la comédie romantique d’action, avec Tom Cruise et Cameron Diaz, qui plane sur cette rocambolesque et jouissance aventure. Les rebondissements sont nombreux, les personnages secondaires sont savoureux…

Et l’écriture est assez solide pour que certaines facilités narratives passent inaperçues. De plus, avec ses trois cents pages aérées, David Khara a le bon goût de ne pas allonger la sauce.

 

Un thriller divertissant, péchu, qui se concentre sur l’essentiel. Que demander de plus ?

 

Atomes crochus par David Khara, J’ai Lu

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