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Howard Phillips Lovcraft, un film de Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic

Auteur / Scénariste: 

Arte video-65’-Couleur et Noir/Blanc-versions française et anglaise.

 

Le cas Lovecraft, autre intitulé de ce film, est en effet un cas. Il commence en noir et blanc. Le narrateur, Bruno Devoldère, récite des conseils littéraires que HPL rédigeait à l’époque, par exemple : comment bâtir un récit, etc. En fond visuel, un flot d’images diverses, de Providence ou d’autres lieux, traversées par la silhouette de l’écrivain, jouant le rôle de ritournelle. Tout cela est très bien durant dix minutes. Le même narrateur poursuit par un survol de la vie de Lovecraft. Nous avons donc droit aux photos d’enfance, à la découverte d’E. A. Poe, à l’écriture de Dagon, à la faramineuse correspondance, l’aventure “Weird Tales” et au début d’une certaine célébrité. Suivent le mariage avec Sonia Greene, le séjour à New York, le retour à Providence, le divorce, l’élaboration du mythe de Cthulhu, la mort enfin, à 46 ans, en 1937.

Intéressant certes, mais connu. Les images déroulées durant cette évocation sont agréables, mais lassantes par de continuels effets spéciaux sans surprise. En bonus, on nous gratifie d’un genre de “making-off” où l’on explique le pourquoi de la chose dans un style nombriliste écoeurant : le double, la maison, l’époque, thèmes archi rebattus.

Que conclure ? L’amateur de Lovecraft n’apprendra rien, et le néophyte intéressé coupera vite, lassé par le ton hyper intello qui décourage toute découverte de l’oeuvre. Oeuvre à peine esquissée par ailleurs, hormis quelques allusions à L’Affaire Charles Dexter Ward. Aucun commentaire approfondi sur le monde de Kadath ni sur le mythe de Cthulhu - un comble. Décidément, l’image aura toujours malmené ce pauvre Lovecraft.

Les Editions Bragelonne annoncent la parution d’un fort volume de 432 pages : Cthulhu, le mythe. Voilà qui semble bien plus alléchant que ce DVD décevant. Nous vous en reparlerons dès sa sortie.

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Commentaires

effectivement, l’image animé colle bien mal avec cet auteur, pour avoir vu quelques films tirés, plus ou moins, de son oeuvre... la déception est au bout.
par contre certaine BD sont pas mal du tout, dont une ou deux je crois chroniquées sur Phenix, il faudrait rechercher ! l’image fixe permet encore de fantasmer.
mieux vaut le lire au final, ce qui pour un littérateur est tout de même assez justifié.. !