Vie sauvage (La)

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Cela faisait bien longtemps que j’avais envie de lire un « Gunzig »...

 

Le titre, et la 4e de couverture,  annonce comme un nouveau Tarzan, un bébé perdu dans un accident en Afrique qu’on retrouve et ramène dans sa famille génétique.

On part donc dans la lecture avec un gros à priori de sympathie pour ce jeune homme.

 

Eh bien, je suis déçue, je suis frustrée... j’ai trouvé le personnage de Charles des plus antipathiques. Charles est omniscient – côté prétentieux –, il sait tout de tout, il juge à la pelle, avec un à priori totalement négatif du très haut des ses 17 ans. Il est méprisant et manipulateur, un pervers narcissique. Il a rendu ma lecture poussive... Charles n’a aucune limite pour arriver à ses fins. Bref, même J.R. de Dallas est un petit joueur à côté de lui.

 

Ce qui m’a le plus semblé décalé, ce sont les comparaisons. Charles débarque du fond de l’Afrique où il a lu plus que tout ce qui a été édité depuis Gutenberg (ou presque) et il déclare telle odeur synthétique (la lavande par exemple, dont on trouve une version naturelle à comparer partout en Afrique bien sûr et aussi dans le Nord de la France, en novembre), tel ciel gelé... Un sale gosse, quoi, qui m’a beaucoup dérangée. Sa petite amie aussi, qu’on prend pour une enfant abusée par des militaires, se révèle hyperdouée en arnaque informatique.

 

Est-ce que j’attendais de trop de ce livre ? Était-ce celui que je n’aurais pas aimé de toute façon ? En tout cas, j’ai été « caressée à rebrousse poil » par le personnage principal.  Si le but était de rendre Charles abject, alors c’est très réussi.

 

La vie sauvage par Thomas Gunzig, Au diable Vauvert

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