Critiques

  Figure emblématique de la fiction, et de la science-fiction par extension, le savant fou est partout ! Cet ouvrage rassemble des portraits traités tant dans la biographie que dans les aspects psychologiques de ses personnages…Encore que personnages ne soit à prendre que comme synonyme de « caractères ». Car ici on trouve des savants fous de littérature comme d’authentiques savants un peu tcharbés… Réels ou fictifs, on se rend vite compte que l’expression « tous des malades » est quand même une vérité.

Les sœurs Wilcox, jeunes vampires adoptées par Sherlock Holmes et Watson (devenu chat), vivent leurs aventures séparément. Amber est enlevée et emmenée à New York où elle croise sa belle-mère qu’elle pensait morte et qui est aussi devenue une vampire. Elle y découvre Dracula qui cherche à reconstituer un artefact très puissant : le Vénéfactor. Luna, de son côté en Angleterre, aide Elizabeth Bathory à sortir de son coma afin de découvrir le traitre parmi les Invisibles et de redonner corps à l’esprit de Watson.

Griff est un jeune garçon qui a suivi les traces de ses deux aînés et travaille dans le cirque de M. Tyren. Prêt à tout pour s’enrichir, ce dernier a acheté Tess et ses créatures extraordinaires pour accroître sa clientèle. Griff et Tess se lient rapidement d’amitié et l’adolescent lui révèle son secret : il perçoit les pensées des gens sans le vouloir. Mais M. Tyren l’apprend et la vie des deux enfants devient insupportable.

Mornelithe Fléaufaucon a disparu, captif de l’espace situé entre les Portails. Les Kaled’a’ins sont de retour et les k’Sheyna s’apprêtent à leur laisser la vallée et partir ’nettoyer’ un autre lieu. Elspeth, Ventnoir, Flammechant, Treyvan et Hidona s’apprêtent à emprunter un Portail pour rejoindre le clan de Flammechant. Sauf que surprise : ils se retrouvent dans un endroit inconnu de tous, la forêt des Chagrins. Ils rencontrent le dernier Héraut-Mage : notre cher et fabuleux Vanyel Ashkevron... Cela n’augure pas d’un quelconque repos.

Mornelithe Fléaufaucon a disparu, pour toujours espèrent-ils. Nyara, sa fille, la Modifiée, est partie avec Besoin à ses côtés. Les Tayledras se remettent peu à peu des combats et des dégâts que Mornelithe a fait parmi eux.

La trilogie des Vents - dont Les vents du destin est le premier volume - s’intéresse à Elspeth. A la femme qu’elle est devenue, aux aventures qu’elle a vécue. Elle commence après , on retrouve à nouveau des connexions entre Les Hérauts, les Shina’ins, et les Tayledras.

Cet auteur état-unien décrit habituellement avec férocité, de manière cynique même, les travers du genre humain, la vie de couple des quartiers populaires de New York. Son trait noir et blanc, sa capacité à ne pas utiliser les cases de manière rigide sont reconnaissables au premier coup d’oeil !

Un très beau livre. A mi-chemin entre le livre d’art et l’encyclopédie pratique.   Né de la fascination des auteurs pour la figure de l’extraterrestre, l’ouvrage se recentre sur la notion historique de la pluralité des mondes habités, vieille fantasmagorie de l’Humanité depuis l’Antiquité. « Chaque époque construit et invente ses extraterrestres, à l’aune de ses fantasmes, de ses systèmes scientifiques, de ses peurs dominantes, et de ses angoisses inavouées » annonce la brève introduction. Et c’est alors que débute le fantastique périple historique auquel nous convient les deux auteurs.

Peut-on écrire un roman de vraie SF à l’intention du « grand public », c-à-d avec les méthodes du best-seller, avec malgré tout le respect du « genre » ? Ou cette démarche est-elle vouée à produire des romans qui ne seront acceptés ni par les amateurs de SF, ni par le « grand public » ? Rien n’est joué, mais je ne crois pas à cette tentative.

Le cycle du Rêve du Démiurge commence à se structurer, puisque ce roman présente la rencontre de personnages qui avaient déjà été l’objet d’oeuvres antérieures, Nuit de colère, Hadès Palace et Le Petit Cabaret des ombres. Et c’est avec plaisir que nous retrouvons Kantor, qui va devoir recouvrer son pouvoir de pénétrer dans l’esprit des autres pour soigner Alvar le Gitan, possédé par cinq des esprits qu’il présentait au Cabaret. Et si le Démiurge n’apparait que dans une invocation de Kantor, il faudra bien tôt ou tard qu’il entre à son tour en scène.