Critiques

Le Livre de poche réédite, dans sa collection jeunesse, quatre des plus célèbres nouvelles de Lovecraft. Excellente occasion de relire ces chefs-d’œuvre absolus.

Les guides à trimbaler que nous propose ActuSF vont toujours à l’essentiel. Ils sont petits, concis et pas chers. Ce guide réalisé par Étienne Barillier et consacré à Philip K. Dick ne fait pas exception. D’un format presque carré, en un peu moins de 200 pages, il peut tenir dans une poche (pas trop petite tout de même). 30 ans après la mort de l’auteur (1928-1982), ActuSF a décidé de lui rendre hommage à travers ce petit guide.

  Scart fait encore de son gland : le voilà qui tombe dans une faille, arrive au centre de la terre, et à force de courir sur le noyau, les continents s’écartent… Ah ces écureuils préhistoriques, on comprend maintenant pourquoi ils n’ont pas survécu !

Jorg est le fils du roi d’Ancrath et il mène une classique vie d’héritier. Lorsque sa mère et son jeune frère sont assassinés par les hommes du comte Ranar, Jorge bascule dans la destruction. Mortellement blessé lors de l’attaque, il survit et se retrouve dans un groupe de bandits de grand chemin qui pillent, tuent, violent et massacrent tout sur leur passage. Malgré son jeune âge, Jorge devient le chef de la bande grâce à ses qualités exceptionnelles.

Ce sera, hélas, notre dernière visite au bois de Ryhorpe et au monde des mythagos, puisque ce livre est le dernier écrit sur le thème par Robert Holdstock Nous retrouvons les héros de Lavondyss, Stephen et Gwynneth, et leurs enfants, Jack et Yssobel, tous deux en partie rouges (humains) et verts (mythagos). Nous y voyons grandir ceux-ci et nous voyons comment, à la suite du nouveau départ de Gwynneth vers Avilion, autre forme de Lavondyss, Yssobel, puis Jack, vont à leur tour se lancer dans l’aventure pour la retrouver et rencontrer d’autres mystères de la Forêt.

La tribune des amis d’Edgar Rice Burroughs nous propose une encyclopédie sur Tarzan. Il s’agit d’un livre exhaustif sur tout ce qu’Edgar Rice Burroughs a écrit depuis 1912 sur le personnage. Michel Vannereux a ici fait un travail de fond remarquable, reprenant chaque texte dans la langue d’origine et en français. Pour chaque texte, on a droit aux différentes éditions qui l’ont intégré. On constate que Tarzan a connu bon nombre d’éditeurs, mais qu’aucun n’est parvenu à sortir l’intégrale en français. Les différents textes sont disséminés et il est particulièrement difficile de les retrouver.

C’est Thanksgiving, probablement la fête la plus importante - avec Noël - du calendrier américain et une bande de jeunes adultes reste sur le campus de Mandenhall. Tous des rejetés par leurs familles, qui fuient la réunion traditionnelle de fausse bonne humeur autour de la dinde à la citrouille.

Bourgogne, Narcy, août 1914, le garde champêtre lit le texte qui annonce la mobilisation générale suite à la déclaration de guerre de l’Allemagne. C’est alors que Marie, la bonne du curé, arrive en criant que le curé est mort. Le médecin découvre sur place deux traces bizarres sur son cou et excise la chair autour de la plaie qu’il met discrètement dans du formol.

L’auteur du superbe Horde du Contrevent revient avec un recueil de dix nouvelles. L’une des figures principales du recueil est la ville, qui sert de cadre à plusieurs nouvelles. Alain Damasio propose des villes désertées, vidées, ensevelies sous une mer de goudron ou sous la coupe d’une informatique omnipotente. Rares sont les habitants et leur vie a basculé dans l’irrationnel. Les héros mis en scène sont toujours des survivants, bien souvent des résistants, qui luttent contre la marchandisation du langage ou contre la main mise sur la communication.

Dans l’Istanbul de 1560, Aliyé fait figure d’extra-terrestre. Cette jeune femme, petite fille du capitaine de la garde Sertaç, est moderne et douée pour les enquêtes. C’est pour cela qu’elle accompagne son grand-père à l’endroit où le corps d’un homme défiguré a été retrouvé. S’est-il suicidé ? Qui est-il ? Les deux parents vont devoir mener une enquête subtile et mortellement dangereuse. Nicolas Cluzeau profite de son récit pour nous dépeindre l’Empire ottoman du 16ème siècle, avec précision et talent.