Critiques

La collection Baskerville de chez Rivière Blanche s’évertue depuis quelques années à déterrer les merveilles de la littérature anglaise du début du XXe siècle. J’avais chroniqué ici les excellentes Aventures d’Aristide Pujol ; il me semble que celle de Judith Marsh font grand bruit par ailleurs. En ce qui me concerne, je m’attaque aujourd’hui à celles de Lord Stranleigh.

Nos 5 dragonnets du destin fuient le royaume terrifiant des Ailes du Ciel pour retrouver les Ailes de Mer et leur reine, qui est la mère de Tsunami. Mais là aussi, ils vont découvrir des choses qui choquent leur jeune esprit encore honnête et idéaliste, trouver alliés et ennemis et devoir fuir encore une fois pour réaliser leur destin : mettre fin à la guerre qui oppose tous les dragons.

Ce roman-mosaïque, qui agrège des nouvelles déjà parues à une trame générale dans laquelle des poèmes s’intercalent entre les épisodes, raconte le réenchantement d’un monde que mépris de l’écologie et guerres ont mis à l’agonie. Cet univers post-catastrophique où les survivants partagent les restes d’après l’Échec, ceux que leur laissent les puissants enfermés dans leurs enclaves. C’est l’intervention des fées, en particulier de Follette qui s’est associée à un des derniers poètes, Julian, et celle de la Terre elle-même, sortie de sa passivité, qui vont reconstruire et réenchanter le monde.  

Le jeune A., accompagné de son amie Niamh, vient d'hériter, d'un très lointain cousin, une grande maison étrange, Axton House. Au fil des jours et des pages, les deux protagonistes vont de découvertes en mystères et tentent de résoudre l'énigme que recèle la demeure, ce qui n'est pas sans risque. Qui est le fantôme traînant son histoire dans la salle de bain ? Quels sont ces rêves envahissant les nuits d'A. ? Comment résoudre les messages codés que l'ancien propriétaire semble avoir semés partout et quel secret dissimulent-ils ?

C’est l’histoire d’un adolescent jusqu’à un âge avancé. Un ado dont les étapes de la vie vont être marquées par de profondes métamorphoses qui vont influencer des pans entiers de son existence.

Le système de Midway s’est libéré des forces du Syndicat et un vent de liberté souffle sur la planète. Mais le danger demeure car les forces du Syndicat préparent une contre-offensive. Les mystérieux vaisseaux extraterrestres des Enigma font eux des apparitions dont la logique est impénétrable. Et la population de Midway, encore ébahie de ne plus subir le joug du Syndicat, n’est pas totalement débarrassée des espions à la solde du Syndicat.  

Fuyant son nouveau petit ami violent, Christy, l'ex-femme d'Adam, fait un retour fracassant dans la vie de ce dernier.  La cohabitation n'est pas simple. Surtout lorsque Christy décide de monter la meute contre Mercy afin de récupérer son ex-mari.  Et la situation empire lorsque son petit ami retrouve sa trace : les cadavres s'empilent et Mercy va devoir oublier ses problèmes pour affronter une créature bien décidée à mettre son monde à feu et à sang !  

La collection Courts Lettrages des éditions House Made of Dawn propose chaque mois des novellas inédites de jeunes auteurs talentueux. J’ai lu Et la mort perdra tout empire, de Jean Bury, sorti en janvier dernier. Et j’ai aimé.  

Il existe des territoires où le progrès n’a pas encore éradiqué les vieilles croyances et leurs pratiques. L’Afrique, berceau de l’humanité, en fait partie. Chamans, Mambos, Sangomas... Autant de sorciers qui œuvrent dans l'ombre à protéger les fidèles, mais aussi à réveiller les anciens dieux, démons et loas. Magie blanche ou magie noire, en dehors des frontières de ce continent, tel un serpent, discret et insinueux, elle se répand.

Elouan débarque chez sa cousine, Romane. Si elle est « bizarre » parce qu’handicapée depuis un grave accident qui a couté la vie à sa mère, lui est bizarre tout court : il parle aux animaux, il perçoit des choses, est télépathe.   Et dans ce village de la profonde campagne, il fait peur.   Cette histoire est destinée à un public plus âgé que le « Garçon qui savait tout » et heureusement parce que j’ai un peu flippé vu la place importante de la violence.