Critiques

Mathias est ce qu'on appelle un sacrificateur : pour attirer les bons esprits sur une cérémonie, mariage, baptême, ou anniversaire, il récupère une chèvre, qu'il lance du haut de la montagne pour conjurer le Mal. Il a le "Don". Mais il va commettre l'erreur de se mettre à dos Carche, le patriarche de la vallée. Et Carche, c'est un peu le parrain mafieux. Mathias n'a pas le choix : il doit fuir s'il veut survivre.

Comme dans bien d’autres trilogies, ce troisième volume comporte son lot de révélations et de surprises. Ne lisez pas plus loin si vous avez peur des gâchages.  

Quand les forces du Mal déferlent sur les royaumes libres, tout l’espoir repose sur les Mages de bataille et leurs dragons. A tort ?

Peut-on qualifier de science-fiction une histoire basée sur une découverte qui, si elle était vraie, aurait été faite depuis longtemps ? Il me semble que les livres publiés sous l’étiquette SF et basés sur une loi physique ou médicale fausse, avec le « et si » traditionnel, ne manquent pas, et classer ce roman, ou plutôt cette suite de trois nouvelles bâties sur l’idée « Et si le fait de mener une vie routinière bloquait le vieillissement », bien que publiée dans une collection de « littérature », rentre dans le corpus.  

Après le tout premier opus, voilà Hermès qui est chargé de retrouver le voleur du cheval ailé, Pégase. J’aime beaucoup ce mélange de policier et d’Antiquité. Il permet aux lecteurs visés (10 ans et plus) de découvrir la mythologie sans s’ennuyer et en prime avec une certaine dose d’humour. La couverture en relief et noir brillant est très réussie et annonce l’histoire comme une aventure autour de Méduse avec sa chevelure de serpents et du cheval volant.

Lorsqu’une jeune fille pleine de fureur rencontre un démon violent, il en ressort un très bon récit sous la plume de Mark Lawrence.

Le français d’aujourd’hui et de demain

Sous le titre Images de la Troisième Guerre mondiale, trois des six nouvelles qui composent ce roman étaient déjà parues chez Mille et une nuits. Elles reparaissent complétées de trois autres et des illustrations de Miles Hymans – fort belles images qui, il est vrai, ne surpassent pas les images mentales qu’appelle le texte. Texte qui répond d’ailleurs au titre initial : il donne quelques images de l’effondrement d’un mode, effondrement tellement avancé qu’on a peine à croire l’introduction qui annonce un monde reconstruit dans lequel on retrouve les récits du narrateur.

Dans la région de Vestfold, les Norvégiens aisés disposent de chalets d’été, près de la mer, des falaises et des embruns. Ils ferment ces maisons pour l’hiver, dès le retour du mauvais temps. Ces lieux isolés sont les proies préférées des voleurs venus des pays de l’Est si proches. Quand on y découvre les derniers cambriolages, on y ajoute un petit cadavre qui rapidement, disparait. Que se passe-t-il entre les rochers ? Trafics divers, règlements de compte, ornithologues…

Et si la Grande Guerre avait pu être gagnée via une arme secrète, faite à partir de cadavres ???