S.U.C.C.U.B.E

Un veuf observe les femmes de son balcon. Il est là, englué dans sa perversité, ses fantasmes.

Dans sa rue s’ouvre un curieux établissement. Au début, notre homme ne s’y aventure pas. Juste par peur de l’inconnu.

Bientôt, c’est plus fort que lui, il faut qu’il s’y rende.

L’endroit, ce bar aux allures mystiques l’attire comme un aimant. Il se met sur son 31 et entre dans cette bauge. Mal lui en prit.

Rares sont les récits incluant des démons qui ne me plaisent pas.

Le récit est bien trop lourd à mon goût. Si bien que j’ai vécu la fin comme une libération. Non pas libéré de ces démons, ces succubes. (Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est ben Internet, c’est pas fait pour les chiens). Allez, je suis bon prince. Ce sont des femmes-démons qui attirent les hommes dans leurs griffes afin de se repaître de leur désir. Le contraire est incube.

Attention au gage !

Pour en revenir à cette nouvelle. Je l’ai trouvé lourde malgré un scénario intéressant. L’auteur s’enfonce seul dans son histoire.

J’ai senti à 2 km qu’il n’y croyait pas. Du coup, le récit s’en ressent : il n’a pas d’âme. Vide de substance comme s’il avait été aspiré de son aura.

Dommage, un peu de niaque et cela aurait eu de la gueule.

S.U.C.C.U.B.E par Marco Skoff, Editions NuttySheep, 0,99 euros