Parfum d'enfer

Mais qui a tué Angelina Jolie alors qu’elle s’apprêtait à faire la promotion d’un nouveau parfum appelé « Enfer » ?

Aube est une multinationale des produits de luxe (beauté, parfums) qui lance son dernier produit, après quelques actions en bourse qui ont fait grincer des dents (comme l’achat de Sable Noir). Derrière tout cela, un empire du non-respect, de la luxure et de l’appat du gain. Le genre qui ne respecte pas l’humain mais ce qu’il paraît être.

Diane Harpmann, ex-mannequin devenue journaliste, est entraînée dans ce tumulte et décide de faire la vérité sur le tout.

Ah, ici on sent le réel, presque trop réel. Déjà utiliser le nom d’une personnalité connue et lui donner un rôle court mais central est une technique évidente pour ajouter au sentiment de l’hyper-réalité.

Et pas à pas, on a bien l’impression de reconnaître un tel ou un tel, une société qui pourrait bien être l’Oréal (oui, sa propriétaire est aussi une femme âgée, riche à ne plus savoir compter mais heureusement, en meilleur état que la propriétaire d’Aube).

Bref, on se passionne autant pour l’histoire que pour la petite histoire en dessous, on se prend au jeu des identifications et félicitations à Anne Rambach, car à peine on tourne la dernière page, que VLAN !, la toute dernière ligne nous laisse sur le c*** !

Alors, non, rien ne sert de courrir la lire, car elle ne prend son relief qu’après avoir lu le reste du livre… Soyez donc patient, la récompense est dans les 3 mots finaux (total de onze lettres !)

Parfum d’enfer par Anne Ramach, Panama