Bloody Marie

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Bloody Marie

Il est seul depuis des années, sur une station minière abandonnée par la compagnie qui l’exploitait. Pour ne pas devenir fou, il continue de maintenir les installations en état de marche et poursuit son entrainement physique. Un jour, surgit de l’espace un vaisseau inconnu. Le solitaire est aux anges mais déchante bien vite : ses sauveteurs sont des pirates du Long John, le navire de la sanguinaire Bloody Marie, fille du Ravageur de Mondes.

Grâce à ses qualités, le rescapé parvient à intégrer l’équipage pirate et il prend le surnom de Robinson. Très doué, Robinson s’attire la haine de Crâne, le second du Long John, et l’amour du médecin de bord, Sanäya. Mais comme tout l’équipage, il doit se plier aux ordres de Bloody Marie qui a décidé de réaliser le plus grand coup de toute la piraterie de tous les temps. Et ils savent qu’ils seront bien peu à survivre.

Bloody Marie contient beaucoup d’actions, de violence, de sang, mais il est loin de n’être que cela. Les personnages sont dévoilés peu à peu, montrant des figures de pirates sauvages, dangereux. S’ils sont les héros de l’aventure, ceux-ci ne sont pas présentés sous un jour favorable ou romantique. Le monde de Jacques Martel est trop cohérent pour cela, même s’il intègre l’habituelle figure de l’extraterrestre supérieur et mystérieux.

L’auteur a fait le choix de proposer un récit personnel, entrecoupé de transitions narrées par un conteur, ce qui donne un ensemble séduisant. L’intrigue est menée avec maîtrise et les rebondissements suffisamment nombreux pour éviter toute monotonie. L’écriture est très plaisante à lire et maintient le suspense jusqu’au bout. Au final, un très bon récit d’aventures à qui il ne ne manque que quelques pointes d’humour.

Bloody Marie de Jacques Martel, illustré par Sylvain Sarrailh, aux éditions Black Book Editions

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