Littérature

Une île au large des Etats-Unis. Isolée, rude, rugueuse, peu chaleureuse, une île-ermite, un peu, que ces jeunes fuient pour trouver espoir et avenir sur le continent. Une île qui vit autour du 1er novembre, le jour de la course du Scorpion. Une banale course de chevaux qui est le point de mire des touristes et des acheteurs de monture.

Jad et Claris sont séparés. Les jumeaux doivent découvrir, séparément, leurs pouvoirs magiques. Je résume vite pour de nombreuses raisons. D’abord, j’ai relu la critique du premier, et à mon grand regret, je ne peux confirmer les qualités du premier tome avec ce second volume. Oui, encore un peu de poésie, mais nettement moins de créativité. Je n’ai pas eu de souffle, que du contraire, les 50 premières pages sont compliquées, incompréhensibles au point que j’ai failli arrêter la lecture. On ne comprend pas ce qu’il se passe, on se retrouve dans des endroits inconnus et on rame.

Anna Claramond est une jeune fille dont le père est immensément célèbre. Architecte génial, Cyrius Claramond a en effet construit des ouvrages inégalés, comme le toit de verre qui recouvre Central Park lorsque la pluie tombe afin de créer de la musique. Mais depuis la disparition de son père et de sa mère, Anna vit avec pour seule compagnie Jason, son majordome manchot télékynésiste. Sa vie de jeune fille sage se partage entre ses études et sa demeure.

Seize ans, un caractère bien trempé, rebelle et impulsive, Lola est envoyée dans cette prison démodée que les gens appellent généralement « internat ». Situé au coeur d’une immense forêt plus qu’inaccessible, l’endroit regorge de personnes étranges et décalées. Comme le directeur, un homme fou et redouté ou ses quatre fils, des adolescents n’ayant droit qu’à des nombres en guise de nom. Bien évidement, elle va s’attacher à l’un des frères, vouloir comprendre son renfermement, sa rage... Et se frotter à des secrets qu’il vaudrait mieux ne jamais entrevoir.