Even Dead Things Feel your Love

Lord Josiah Scarcewillow revient en 1850 sur les terres de ses ancêtres, dans son manoir de province anglaise. Il se présente comme son propre petit-fils, revenu de Londres : c’est le seul moyen qu’il ait trouvé d’expliquer à la fois la ressemblance et le fait qu’il n’ait pas vieilli depuis 100 ans.

Josiah est un vampire, assez désabusé mais la rencontre avec Abigale, jeune voisine noble et désargentée, va révolutionner sa « non-vie » : il tombe éperdument amoureux. Et Abigale, ayant appris la nature de son amoureux, n’hésite pas à le suivre dans l’éternité, sauf que l’impossible arrive…

Non rien sur la suite, le livre se vante comme un récit nouveau sur la vie d’un vampire, donc si je vais plus loin, il n’y aura plus d’originalité.

L’ouvrage est construit en 4 périodes, chacune suivie par un épilogue avant de redémarrer une autre partie.

C’est vrai que je n’avais jamais lu ce genre de récit vampirique et l’idée de cette originalité m’a tenue en haleine. C’est un summum de romantisme dans un roman fantastique, une sorte d’adaptation sanglante d’un « Hauts de Hurlevent » ou autre roman des sœurs Brontë.

Juste quelques présentations graphiques mal harmonisées (numérotation des titres avec et sans point, retrait des premières lignes des paragraphes irrégulier et les longs dialogues mal indiqués) qui m’ont un peu gênée dans ma lecture.

Even Dead Things Feel your Love par Mathieu Guibé, illustré par Alexandra V. Bach, Editions du Chat Noir