Neuromancien et autres dérives du réseau

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Le cyberpunk est né à la fin des années 1970, début des années 1980. Le cyberpunk est la fusion de l’être humain avec l’ère du réseau mondial et global. Le genre tente d’extrapoler ce que pourrait être un humain totalement connecté à l’informatique de demain.

William Gibson est un des fondateurs du genre, avec Bruce Sterling, John Shirley ou encore Michael Swanwick.

Né en 1948, Gibson a vécu une enfance difficile. Son père meurt alors qu’il n’avait que six ans. Sa mère décède quand il fête des dix-huit ans. Il quitte dès lors l’école sans passer son diplôme. En 1968, il fuit au Canada pour échapper à la guerre du Vietnam et s’installe à Vancouver en 1972. Il reprend des études, se marie et fan de SF depuis des années, il décide de devenir écrivain. Il rencontre Bruce Sterling avec qui il partage sa vision du monde.

Il commence donc à écrire des nouvelles noires où les influences de la cybernétique et de la réalité virtuelle sont omniprésentes.

En 1984, paraît Neuromancien, son œuvre-phare qui rafle les trois Prix les plus prestigieux, le Hugo, le Nebula et le P.K. Dick. Ce roman présente une dystopie. Le monde est régi par le capitalisme, la drogue est omniprésente, les pirates du cyberspace se connectent au réseau via une prise neuronale. Neuromancien est LE roman fondateur du mouvement cyberpunk. Il est maintenant considéré comme un classique du genre.

Comte Zéro et Mona Lisa s’éclate font partie de la trilogie communément appelée la trilogie de la cité tentaculaire.

Comte Zéro paraît en 1986. L’histoire se déroule huit ans après les événements du Neuromancien.

Et la trilogie se clôture en 1988 par Mona Lisa s’éclate.

Trois romans indispensables à tout amateur d’informatique, de Matrix ou de fou de films noirs.

Mais ce volume publié par J’ai lu contient également un recueil de nouvelles : Gravé sur chrome.

Six nouvelles de Gibson, trois sont co-écrites avec John Shirley, Bruce Sterling et Michael Swanwick. On y retrouve des textes comme « Johnny Mnemonic » qui a été adapté au cinéma avec Keanu Reeves en 1995 et « HotelNew Rose » en 1998. L’ensemble, de haute tenue, construit un univers glauque.

La présente édition est préfacée par Sylvie Denis et terminée par une bibliographie française due à Alain Sprauel.

Le tout forme un volume plus que nécessaire et est un indéniable témoignage d’une époque où l’informatique prend de plus en plus d’ampleur.

Interview ici.

William Gibson, Neuromancien et autres dérives du réseau, Traduction : Jean Bonnefoy, Illustration : Tomislav Tikulin, 1016 p., J’ai lu.

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