FAZI Mélanie 02

Auteur / Scénariste: 


Que s’est-il passé depuis l’année dernière et notre premier entretien ensemble ?

Depuis l’année dernière, il y a un manuscrit qui a été lu, a été accepté et vient d’être édité chez Bragelonne. Un recueil de nouvelles.

Qui est « Notre-Dame-Aux-Ecailles » ? J’ai lu que c’était un recueil qui reprenait des nouvelles déjà parues et des inédites. C’est ton idée ou l’idée de l’éditeur ?

On m’a laissée libre au niveau du contenu. Stéphane Marsan (directeur de collection chez Bragelonne NDLR) m’a suggéré de faire un recueil mais donné toute liberté pour le contenu. Pour moi, cela m’intéressait de reprendre des textes déjà parus car la plupart sont assez difficiles à trouver. Mais je voulais aussi des inédits et la proportion doit être de 50%.

Peux-tu nous en dire quelques mots, notamment les nouvelles inédites ?

Les textes s’étalent en fait sur plusieurs années. Le plus ancien date de 1998 et le plus récent de l’an dernier. Les inédits sont des textes récents. C’est difficile à dire car je n’ai pas encore eu beaucoup de retour sur les textes, je ne sais pas trop quoi en dire. C’est dans la lignée de « Serpentine » et en même temps les textes plus récents ont des thématiques différentes. Il y a des textes qui parlent de choses plus personnelles comme celui sur la Nouvelle-Orléans, qui est né d’un voyage que j’ai fait là-bas après l’ouragan.

Et créer un recueil comme ça, est-ce une sorte de reconnaissance pour toi ?

Oui dans le sens où je me rends bien compte que j’ai de la chance qu’on m’ait laissé faire un second recueil. Non seulement qu’on m’ait laissé le faire, mais aussi qu’on me l’ait proposé. Car en règle générale, les éditeurs veulent plutôt des romans que des recueils. J’ai de la chance d’avoir pu imposer un premier recueil qui a pas trop mal marché – même si il n’a pas cartonné. Les gens étaient très enthousiastes et m’ont reconnue comme une nouvelliste. Et je suis reconnaissante à Stéphane Marsan d’en avoir tenu compte et d’être venu vers moi en me proposant de faire un recueil de nouvelles. En plus c’était juste avant la faillite de l’Oxymore. On savait déjà que « Serpentine » était épuisé et qu’on ne pourrait pas le réimprimer.

Et tu as beaucoup retravaillé tes nouvelles avec Stéphane ou vous avez fait un choix ensemble, ou tu lui as proposé ?

Il m’a vraiment laissé carte blanche au départ. Entre le moment où il m’en a parlé et celui où j’ai remis le manuscrit, il s’est passé un an. Déjà, au départ, il manquait des textes et je n’écris pas très vite. Pour boucler le sommaire, il a fallu que j’attende de récupérer les droits de certaines des nouvelles qui étaient déjà parues, et aussi que j’écrive quelques textes pour compléter…

Tout cela m’a déjà pris du temps puis j’ai remis le manuscrit quasi fini à Stéphane. Alors que le manuscrit était en lecture, j’ai écrit une autre nouvelle qui s’intitule « Fantôme d’épingles » que je lui ai envoyé après. Puis on a parlé du contenu : un texte – celui sur la Nouvelle Orléans, « Mardi Gras »- posait problème. Il m’a demandé de retravailler la structure.

C’est la seule nouvelle que j’aie retravaillée en profondeur. Pour les textes déjà finis, j’ai du mal à revenir dessus. Ces textes ont déjà été retravaillés et j’ai l’impression qu’ils ont acquis une existence propre une fois publiés.


Quel est l’élément déclencheur qui fait naître tel ou tel roman, telle ou telle thématique... Ainsi Jonathan Littell a eu l’idée des « Bienveillantes » en voyant la photo d’une jeune Russe martyrisée pendant la dernière guerre. Quels sont tes déclics, ce qui t’inspire ?

C’est drôle, on m’a posé la question tout à l’heure et je me suis rendue compte que pour l’instant, c’est de la musique que viennent les déclics. Dans une chanson, il y a une phrase qui va me marquer… Il y a quelques jours, j’écoutais une chanson, les images sont venues… Ca part d’un son, d’une image, et un déclic se produit.

Sinon, il y a certains événements comme mon voyage à La Nouvelle Orléans qui a donné naissance à un texte.

Toujours fan de musique ? Qu’as-tu découvert de neuf à ce niveau-là ?

Je participe de temps en temps à un webzine musical qui me permet de suivre un peu l’actualité, mais je n’ai encore rien découvert cette année. A part l’album de Phoebe Killdeer qui vient de sortir et qui est assez étonnant. C’est un disque aux ambiances très intéressantes, je ne serais pas surprise qu’il m’inspire des textes à un moment ou à un autre…

Tu dis que certaines chansons t’inspirent des nouvelles. Est-ce que tu écoutes de la musique en écrivant et laquelle ?

Oui en général. Récemment, je me suis amusée à reconstituer la liste des chansons que j’écoutais en écrivant les nouvelles de mon dernier recueil, j’en parle sur mon site. Parfois il y a des chansons qui tournent en boucle quand j’écris. Dans le recueil, il y a une nouvelle, « En forme de dragon », pour laquelle je n’ai strictement rien écouté en l’écrivant. On me demande souvent quel est le titre de la chanson que j’évoque dedans, mais elle n’existe pas : je n’écoutais vraiment rien en l’écrivant. C’est paradoxal.

Sinon, c’est au cas par cas…

« Serpentine » vient de ressortir, l’as-tu retravaillé pour cette occasion ?

Non, c’est le même texte. C’est comme ce que je disais tout à l’heure pour les nouvelles : ce livre a déjà une existence et j’ai du mal à le reprendre. Pour les nouvelles, certaines avaient été écrites il y a fort longtemps, et je ne me reconnais plus dans cette écriture, comme si quelqu’un d’autre les avait écrites. Je sais que ce recueil fonctionne tel quel, qu’il a trouvé son chemin et que les textes fonctionnent entre eux. J’espérais qu’on ne me demanderait pas de le retravailler.

Le fait que ce recueil ait reçu un Grand Prix de l’Imaginaire a-t-il aidé à ce que Bragelonne le ressorte ?

Recevoir ce prix a été une reconnaissance, comme si cela m’avait confortée dans le fait que j’avais trouvé ma voie, surtout pour des nouvelles. Mais je crois surtout que Stéphane Marsan, aime ce que j’écris et avait envie que je publie de nouveau chez Bragelonne. Il s’est passé la même chose que pour « Arlis des Forains », qui n’était pas du tout dans la ligne éditoriale de Bragelonne au moment où ils l’ont publié… Stéphane m’a donc proposé de préparer un nouveau recueil et de ressortir « Serpentine »…

Que peux-tu dire aux lecteurs pour les encourager à acheter tes bouquins ?

C’est une question piège parce que je ne sais pas quoi en dire et en général, je suis un peu coincée quand on me le demande. Je réponds « Feuilletez, regardez, lisez le résumé derrière, lisez une page ! ». Je suis la personne la moins bien placée pour parler de ce que j’écris.

Les éditions Bragelonne sont omniprésentes. Crois-tu qu’elles vont dominer le monde ?

C’est une bonne question (rires)…

Qu’est-ce que cela te fait d’être édité dans une maison qui a le vent en poupe pour le moment ?

C’est très agréable et en plus je sais qu’il y a derrière une machine qui va contribuer à la promotion des livres. Ce que j’apprécie entre autres, c’est que Bragelonne nous permet de participer à pas mal de salons. Par exemple, c’est grâce à eux que je suis ici au Salon du Livre de Paris. C’est confortable de savoir qu’ils font ce travail là et que les livres vont être « portés » et qu’en plus, ils ne vont pas tenter de faire passer mes livres pour autre chose que ce qu’ils sont. Ils ont réfléchi à une couverture qui correspondait vraiment au contenu des recueils, à un résumé qui le reflète vraiment, plutôt que de chercher à accrocher des lecteurs amateurs de fantasy plus classique, même si le livre n’est pas dans leur ligne éditoriale habituelle.

Niveau traduction, qu’as-tu traduit cette année ? Qu’est-ce que cela t’a-t-il apporté ?

Pour l’instant, je traduis le troisième tome d’une trilogie de Glenda Larke pour « J’ai lu » dont le premier volume « Clairvoyante » vient de sortir. Ce que cela m’a apporté ? En fait, en tant que lectrice, si j’avais lu le résumé de ce livre, je me serai dit « Non, c’est pas mon truc », mais c’est un livre qui m’a vraiment beaucoup plu. Ce n’est pas forcément ambitieux sur un plan littéraire, cela va plus loin qu’un simple récit d’aventures comme on pourrait le croire au premier abord. Ca a été une très belle surprise.

J’enchaîne ensuite avec le troisième tome d’une série de Kelley Armstrong, chez Bragelonne, qui fait suite à « Capture » et « Morsure ». Je suis impatiente de m’y mettre, ne serait-ce que parce que le point de départ de ce troisième volume est un événement qui se déroule à la fin de « Capture » et que je suis très curieuse de connaître la suite… Il y a un vrai plaisir à suivre ses personnages.

Et tu travailles avec l’auteur ?

Dans le cas de Kelley Armstrong, je suis en contact avec elle. On n’a pas beaucoup échangé, juste quelques petites questions sur des points de détails.

Depuis l’année dernière, écris-tu plus ?

Un peu mais j’ai beaucoup pensé à ce recueil et cela n’aide pas à être productive. Non, j’ai dû écrire trois nouvelles en tout l’an dernier.


Quel est ton auteur de fantastique préféré ?

Il y en a trois à égalité. King que j’ai beaucoup lu à un moment donné. GrahamJoyce pour des raisons difficiles à expliquer, mais surtout parce que son fantastique me touche énormément. Et puis Lisa Tuttle, le seul auteur dont je revendique une influence directe.

Quel est ton auteur de littérature générale préféré ?

Le premier nom qui me vient est Nancy Huston. Il y a quelque chose dans ses écrits qui me bouleverse…

Quel est ton roman de fantastique préféré ?

C’est difficile d’en citer un en particulier. Surtout qu’en matière de fantastique, j’ai aussi un faible pour les recueils de nouvelles… Il y aurait bien « Malpertuis » et aussi certains romans de King, mais cela dépend des périodes… King, ce n’est pas forcément pour son approche de l’horreur, mais vraiment pour ses personnages et son écriture.

En fait, je n’ai pas lu beaucoup de fantastique récemment, donc je n’ai pas découvert beaucoup d’auteurs ces derniers temps.

Quel est ton roman hors fantastique préféré ?

Cela aussi va dépendre des périodes…

Quel est ton film de fantastique préféré ?

Dans l’absolu, je ne sais pas, mais celui qui m’a le plus marquée récemment, c’est « Les Autres ». J’ai aimé dès la première vision, mais j’ai surtout été impressionnée par la deuxième… Au premier abord, c’est une histoire de fantômes assez classique, mais selon qu’on le voit pour la première ou la deuxième fois, le point de vue adopté n’est pas le même. Et l’histoire non plus, d’une certaine façon. C’est un peu propre au fantastique : la première fois on voit les choses d’un certain point de vue, et la seconde, on bascule…

Quel livre d’un autre auteur aurais-tu désiré avoir écrit, soit parce que tu es jalouse de ne pas avoir eu l’idée le premier, soit parce que tu aurais traité l’idée d’une autre manière ?

Peut-être « Dolce Agonia » de Nancy Huston. Il a une construction assez frappante, par sa manière de passer d’un personnage à l’autre, et c’est un livre très émouvant. En fait il faut une certaine maturité pour écrire un livre comme celui-là : on n’écrit pas ainsi à vingt ou trente ans. Peut-être à quarante ou cinquante ans.

J’aimerai bien dans 20 ans arriver à faire cela…

Tu aimes aussi beaucoup les voyages. Qu’est-ce qui t’attire dans les voyages ? Qu’est-ce que cela t’apporte ?

En fait, je ne voyage pas très souvent mais certains voyages m’ont profondément marquée. Je n’ai pas forcément une grande curiosité pour les cultures des autres pays, en règle générale, mais certaines m’attirent particulièrement. Notamment celle des pays anglo-saxons. J’ai été vraiment marquée par mon voyage aux USA. Ce qui est surprenant, c’est qu’en arrivant sur place, on reconnaît beaucoup d’éléments vus dans des films ou des livres, mais en même temps, rien ne ressemble vraiment à ce qu’on imaginait. C’est à la fois extrêmement enrichissant et déstabilisant.

J’ai aussi envie de revoir l’Italie car c’est un peu lié à mon histoire familiale.

Quel est ton plus beau voyage et pourquoi ?

Le plus beau, c’est La Nouvelle Orléans. Tout ce que je peux en dire figure dans la nouvelle que j’ai écrite à mon retour et qui est dans « Notre-Dame-Aux-Ecailles ». Je n’ai jamais été éblouie par une ville comme je l’ai été par La Nouvelle Orléans. En plus c’était particulier : je la voyais six mois après le passage de l’ouragan Katrina et c’était aussi le Carnaval.

La ville est magnifique. J’en avais l’image d’une ville extrêmement colorée. J’y ai vraiment trouvé ce que j’en attendais, mais en plus impressionnant encore. Visuellement c’est une ville magnifique et il y a une ambiance extraordinaire.

Mais c’est particulier cet amour de La Nouvelle Orléans et de la culture anglo-saxonne. Car c’est au final la ville américaine la plus française..

C’est vrai, on le voit déjà dans certains noms de rues qui sont en français et en espagnol, car la ville a aussi été espagnole. J’ai d’abord visité Houston mais il y a un sens de l’espace totalement différent là-bas. J’ai été beaucoup moins dépaysée à La Nouvelle Orléans, qui est plus européenne dans son architecture.

Il y a aussi un côté créole…

Et aussi cette influence dans l’importance du carnaval…
Oui, on sent le mélange de pas mal d’influences là-bas…

Tout en étant la moins américaine des villes…

Quand on en parle avec des Américains, on sent qu’eux aussi sont fascinés par cette ville, qui est assez unique chez eux. Mais il y a quelque chose de dépaysant dans le sens où le français qui se pratique là-bas est différent de celui qu’on connaît en Europe. La culture cajun est quelque chose d’assez particulier. La gastronomie locale est très particulière aussi, je comprends mieux maintenant pourquoi on associe autant cette ville à la cuisine….

Quel est ton principal trait de caractère ?

D’hésiter tout le temps.

Qu’est-ce qui t’énerve ?

Justement, certains de mes traits de caractère.

Quel est ton rêve de bonheur ?

En fait, j’ai déjà concrétisé la plupart de mes rêves. Je voulais écrire et publier, j’y suis arrivée. Je voulais devenir traductrice : j’ai commencé à traduire des nouvelles tout en travaillant dans un hôtel, et maintenant, j’en vis à temps plein. Si je rêve de quelque chose en ce moment, c’est de trouver un équilibre dans ma vie, maintenant que j’ai obtenu ce que j’espérais.

C’est bizarre : on dirait que tant que tu avais des rêves à réaliser, tu avais un but. Maintenant que c’est arrivé, tu sembles ne pas bien savoir ce que tu souhaites. Donc, doit-on réaliser ses rêves ou garder des buts ?

Oui, c’est déstabilisant et j’ai eu des périodes de doutes et d’angoisses. Comme quand je suis enfin devenue traductrice, après avoir dépensé tellement d’énergie pour y arriver, je me suis dit « Et maintenant ? ». Comme avec l’écriture, quand j’ai terminé un texte ou un livre, j’ai franchi une étape et je me demande ce que je vais bien pouvoir faire après.

C’est comme si je n’avais plus la même énergie pour me pousser en avant que quand j’avais des buts précis à atteindre.

Par quoi es-tu fascinée ?

Par beaucoup de choses, par les gens qui font des choses que je ne peux pas faire. Comme les gens qui ont des facilités à communiquer.

Ou alors par exemple par des choses artistiques. Pour mon anniversaire, j’ai reçu les DVD de « Twin Peaks »… Je me suis plongée dedans et je me demande encore comment Lynch a pu créer une série pareille… On ne comprend pas forcément tout mais il y a une magie qui fonctionne. Un climat de bizarrerie, des personnages très étranges…

Oui mais pour mieux comprendre faut voir le film « Fire Walk with me » !

C’est possible, mais je l’ai vu il y a longtemps et je ne m’en souviens pas très bien…

Tes héros dans la vie réelle ?

Ce serait peut-être des gens qui écrivent des choses qui me touchent énormément. Mais à part cela, je ne sais pas si j’ai des héros. Sauf peut-être les artistes…

Ta vie est-elle à l’image de ce que tu espérais ?

Oui et non... Comme je l’ai déjà dit, je m’étais fixé des buts que j’ai atteints, mais d’un autre côté, on peut rarement se faire à l’avance une image de ce que l’on va devenir.

Oui, elle est à l’image de ce que j’espérais il y a 5 ans, mais il y a 15 ans, je n’aurai jamais imaginé être où j’en suis.

Cite-nous 5 choses qui te plaisent.

Ecouter de la musique toute la journée, la sensation que j’ai quand j’ai fini un texte, publier un livre, repartir aux USA comme dans une semaine (je prends très peu de vacances, mais en ce moment, je prends plaisir à m’occuper des préparatifs), passer des soirées sympas avec des amis pour s’amuser et boire des verres.

Cinq choses qui te déplaisent.J’arrive pas à en isoler 5 car il y en a tant… Ma difficulté à communiquer, ne pas arriver à écrire plus, ne pas trouver de réponse à ce genre de question, le munster, ne pas parler italien correctement alors que je suis d’origine italienne.

Faire la promo, tu apprécies ou tu supportes ?

J’aime bien en général. Le seul aspect déplaisant, c’est que le temps que je consacre à la promo, je ne le passe pas à traduire. Ce qui me pose problème dans la mesure où c’est grâce à la traduction que je gagne ma vie.

Sinon, même si c’est crevant, j’adore aller sur les salons pour faire des rencontres et j’étais assez impatiente de recommencer.

Paradoxe encore : tu dis avoir difficile à communiquer avec les autres mais la traduction est un acte de communication et le plus solitaire de tous, comme l’écriture.

En fait, ce n’est pas un paradoxe pour moi car écrire est une façon de dire des choses que je n’arriverai pas à sortir autrement.

Ce n’est pas innocent, le choix d’un métier qui fait passer sa journée devant un écran, seule chez soi, c’est un tempérament. Beaucoup de gens disent qu’ils ne s’en sentent pas capable, mais c’est quelque chose qui me convient très bien…

Pourquoi sur ton site, ne trouve-t-on aucun lien vers Phénix ?

(Rires) En fait, il en manque plein de liens car j’ai rempli cette page en même temps que je montais le site, avec ce qui me passait par la tête, donc ce n’est pas forcément très complet…

Last but not least une question classique : tes projets ?

J’aimerais bien un troisième recueil à plus ou moins long terme mais pour l’instant je n’ai pas la matière. Car là je n’ai que quelques textes… je vais devoir m’y remettre… mais cela va prendre un moment !

Critique de Serpentine

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