Effet de réseau - AssaSynth T5

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On aurait pu croire que l’histoire d’AssaSynth s’achèverait à la fin du quatrième épisode et qu’iel « vivrait heureux et sans enfant » sur Préservation. Mais il n’en est rien. Une simple mission d’exploration en accompagnement de quelques-uns de ses nouveaux amis (? Il ne saurait employer le mot) tourne à l’odyssée quand, au moment du retour, leur vaisseau est attaqué par un vaisseau inconnu, qui se trouve être son « pas-ami-cela ne veut rien dire », EVE décérébré qui les emmène dans un système inconnu où ils devront affronter des humains infectés par des vestiges aliens.

 

C’est une histoire complète, même si elle s’achève sur « et je repars vers de nouvelles aventures ». L’univers est assez cohérent, une fois admis les bases de la construction des personnages, particulièrement celle des androïdes, IA et autres. La psychologie des personnages, humains et androïdes, est crédible, sans qu’aucun ne soit trop détaillé. L’univers, mêlant space-opera et cyberpunk, tient la route. Et l’idée sur comment se forgerait la conscience d’une IA ou d’un androïde à partir des séries télévisées n’est pas totalement invraisemblable. Bref, c’est de la fiction scientifique de bonne qualité. Si on a apprécié les précédents épisodes, celui-ci vaut la lecture.

 

Effet de réseau (AssaSynth 5), de Martha Wells, traduit par Mathilde Montier, L’Atalante, La Dentelle du Cygne, 2020, 409 p., couverture de Benoît Bourgerie, ISBN 979-1-036-00054-9

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