Disparue à cette adresse

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Six ans que Brie a disparu sans laisser de traces. Six ans que l’inspectrice Hardy désespère de trouver le coupable, poussée par la famille de la victime, en particulier sa sœur qui voit en Andrew, le mari et son beau-frère, le meurtrier idéal. Il n’a comme alibi qu’une partie de pêche qui lui aurait permis de rentrer chez lui, de tuer sa femme et de repartir. Mais rien ne permet de l’accuser. Andrew a vu sa vie détruite, les soupçons peser sur lui. Il a déménagé, changé de nom, refait sa vie avec une autre femme, Jayne, à qui il a cependant caché son passé. Et puis un jour, il reçoit un appel d’un voisin : une femme s’est présenté à son ancien domicile et s’est enfuie en hurlant de panique. L’homme est formel, comme semble aussi formelle l’image de la caméra de surveillance installée chez les nouveaux occupants. Cette femme, c'est Brie. Tout s’écroule une nouvelle fois pour Andrew. S’il s’agit bien de sa femme, où était-elle toutes ses années ? Pourquoi revient-elle maintenant ? D’autant que pour l’inspectrice Marissa Hardy, le doute n’est pas permis : c’est un plan monté de toutes pièces par son suspect numéro un.

J’avoue, j’ai du mal à être objectif avec Linwood Barclay. Comme je ne le suis pas davantage avec des auteurs comme Michael Connelly. Pour la bonne et simple raison que je n’ai jamais lu un mauvais livre chez eux. Même s’ils peuvent parfois être un cran en dessous d’un précédent, ils sont toujours très bons, et celui-ci n’échappe pas à la règle. L’auteur alterne les chapitres à la troisième personne avec ceux narrés par Andrew lui-même, ses interrogations, ses états d’âme. Barclay construit son récit en dévoilant peu à peu ce qui a pu se produire, dévoilant la vérité dans le dernier quart du récit où tout s’accélère. Une conclusion qui n’a rien d’exceptionnelle, plutôt dans le ton et le déroulement logique du récit. Toujours bien se focaliser sur les détails chez Linwood Barclay, en particulier au début, ils ont toujours de l’importance.

Le seul élément de surprise apporté aux toutes dernières pages, à la conclusion, n’était cependant pas indispensable à mon sens et n’apporte rien de plus.

Je remercie les Éditions Belfond pour leur confiance réaffirmée et j’attends le prochain Barclay avec impatience.

 

Linwood Barclay - Disparue à cette adresse - Éditions Belfond - janvier 2024

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