Die Hard de John Mc Tiernan

Réalisateur: 

Un véritable OVNI. C’est ainsi que Die Hard est décrit, dans un premier temps par les studios et surtout par les observateurs du monde cinématographique américain. Aujourd’hui, cette première aventure de John McClane est devenue un classique, le « plan de base » pour un millier de copies plus ou moins réussies. A l’époque, imaginer qu’un réalisateur quasi débutant allait transformer un acteur de télévision en une véritable superstar de l’action était tout simplement du domaine de l’absurde.

Et c’est pourtant cette apparence « normale » du personnage interprété par Bruce Willis qui remporte la mise.

 

John McClane n’est pas un super soldat surentrainé, une bête de guerre capable de briser la nuque d’une terroriste avec son petit doigt. C’est simplement un « flic de New York » venu à Los Angeles dans l’espoir de recoller les morceaux de son mariage et de passer les fêtes avec sa famille. Sur son chemin, le pauvre ne trouvera pas un vieil oncle aviné, une ribambelle de gamins excités à l’idée de dépecer les cadeaux posés au pied du sapin ou un menu un peu lourd préparé par une belle-mère zélée. Au sommet de la tour Nakatomi, c’est une bande de voleurs emmenée par un Hans Grüber retors qui compte bien zigouiller cet invité surprise pour le moins encombrant.

Avec sa progression implacable et son scénario construit comme une horloge de haute précision, Die Hard s’installe à jamais comme un incontournable des films d’action. Une réussite due en grande partie aussi au sens de la mise en scène et de l’espace d’un John McTiernan en pleine possession de ses moyens.

 

Il faut aussi mettre en avant la performance des acteurs dans les seconds rôles qui ancrent cette histoire pour le moins… improbable dans une réalité très concrète. En tête, Alan Rickman, dans la peau de Grüber, qui parvient à composer un génie du crime à mille lieues des caricatures généralement proposées par ce genre de métrage.

 

 

Les scènes cultes

- La rencontre, impromptue, entre McClane et Grüber qui se fait passer pour un otage. Cette scène, absente du scénario original, a été improvisée sur le plateau par McTiernan, Willis et Rickman.

- John McClane utilisant une simple lance d’incendie comme ligne de survie pour se balancer dans le vide, alors que le sommet du Nakatomi Plaza explose.

 

Le moment de Noël

- John McClane, rampant dans les conduits d’aération de la cage d’ascenseur et grognant : « Viens passer Noël à Los Angeles, on fera la fête… ».

 

Musique du film : ici

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