Dame blanche (La)

Auteur / Scénariste: 

La Dame blanche. Fragile, fugitive et menacée. À moins qu’elle ne cache son jeu. Et que la vraie menace, ce ne soit elle.

Elle ne devait jamais sortir. Dehors est un monde hostile, un danger permanent. Mais nul ne sait comment elle peut réagir.Un étrange manoir dans l’Yonne qui abrite un terrible secret. Une recluse blonde au visage de geisha dont l’existence n’est connue que d’une poignée de personnes.Lorsque, une nuit, un mystérieux commanditaire la fait enlever, rien ne se passe comme prévu. Un accident à quelques kilomètres du point où elle doit être livrée, à Puech Begoù dans le Tarn, et c’est la fuite. Traquée par les chasseurs et les chiens de l’impitoyable Baron, le maire du village. Recherchée par les Renard, les ennemis jurés de Baron. La Dame blanche est livrée à elle-même alors que la contrée est cernée et que la famille de la jeune femme convoque des moyens d’envergure pour la retrouver.Césaire, le domestique de Germaine Renard, craint qu’un vent mauvais ne souffle dans cette campagne tourmentée. Ce sera bien pire que ça. Personne dans la contrée n’oubliera jamais la Dame blanche.

 

Après La chute du cafard et surtout Maudite, qui avait fait une sortie fracassante, selon les retours que j’en avais lus, La dame blanche est le troisième roman de Denis Zott. L’occasion, pour moi, de découvrir l’auteur, et j’en profite pour remercier Célia Giglio et les Éditions Hugo.

La première chose qui m’a surprise en commençant ce roman, c’est le style : extrêmement nerveux, usant d’un vocabulaire brut et dur. Les phrases sont courtes, ce qui n’est pas forcément ce que je préfère, mais ce qui a le mérite de rendre un effet choc, rude et âpre qui correspond très bien au récit. Car l’histoire peut, elle aussi, être qualifiée par ces mêmes adjectifs. C’est noir, on y trouve de l’action et du suspense, ça ne s’arrête pas deux minutes, la tension est permanente. L’ensemble claque comme des coups de fouet qui laissent des traînées brûlantes sur la peau et un goût amer dans la bouche.

Les protagonistes sont tous plus odieux les uns que les autres, crus, orduriers et violents. Enfin pas tous heureusement. Certains paraissent comme auréolés d’une lumière, jusqu’à un certain point… Quant à la fin, elle m’a surprise elle aussi. J’avais imaginé plusieurs scénarios mais n’ai absolument pas vu venir celui-là. Je ne vous en révélerai pas davantage, la quatrième en dit suffisamment, et je vous laisse découvrir ce thriller de fou, plein de bruit et de fureur, qui m’a donné l’envie irrépressible de me procurer le premier roman de l’auteur, ce que je vais faire lors de l’une de ses prochaines dédicaces.

Parue sur Beltane (lit en)secret 

 

La dame blanche, Denis Zott, Hugo poche, 8,50 €

Type: