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Cité de l’orque (La)

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Un nouvel auteur

Sam J. Miller est un auteur encore inconnu en France alors que son premier roman, The art of Starving, a été assez remarqué par les amateurs de SF aux Etats-Unis. Les éditions Albin Michel publient ici dans la collection « Imaginaire » animée par Gilles Dumay La cité de l’orque, un roman se déroulant au XXIIe siècle après l’effondrement des Etats-Unis.

 

Une ville sur l’eau

Les bouleversements climatiques et l’effondrement de grandes métropoles comme New York a amené l’humanité à créer des villes artificielles flottant sur les océans et régies par des actionnaires richissimes. Qaanaaq est l’une d’elle et voit une élite côtoyer des masses pauvres, souvent sous la coupe des mafias. Kaev travaille pour l’une d’elle, sous les ordres de son ancienne amante, Go. Un jour, une femme inuite arrive en ville, accompagnée d’un ours et d’une orque. Elle s’appelle Masaaraq, personne ne sait ce qu’elle veut mais tous s’en méfient. Elle va en tout cas bouleverser la vie de Kaev et aussi de son fils Soq.

 

Un roman surprenant

La cité de l’orque étonne. Il s’agit d’un roman au rythme lent et peu à peu envoûtant. On y sent l’influence visuelle d’Akira et de Blade Runner (d’ailleurs revendiquées par l’auteur) dans la description de ce futur dystopique. On sent aussi une description sans concessions du capitalisme qui a tiré profit des catastrophes climatiques, dans la veine de La stratégie du choc de Naomi Klein. Pour autant, l’intrigue est complexe et il faut un effort de la part du lecteur pour s’accrocher, surtout au début. En tout cas, Sam J. Miller est à suivre.

 

Sam J. Miller, La cité de l’orque, traduit par Anne-Sylvie Homassel, illustration de couverture d’Aurélien Police, Albin Michel « Imaginaires », février 2019, 396 pages, 24 €

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