Citadelle de la peur (La)

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Il s’agit du deuxième des trois romans majeurs de son auteur, paru en 1918, mais encore connu comme un classique de la fantasy américaine, que Marie Barbier permet enfin aux lecteurs français de découvrir. À ceux qui ne l’avaient pas encore lu en version originale, car il a été plusieurs fois réédité aux USA...

Comme le Coffret des ténèbres, paru il y a deux ans, ce roman raconte la réapparition en Amérique d’un - ou plutôt de plusieurs - dieu ancien, ici des dieux aztèques même si, au moment où plusieurs s’affrontent, le récit rappellera que certains correspondent à d’autres dieux de mythologies diverses...

Le roman pourrait être divisé en deux époques, puisque la première moitié se passe dans un désert mexicain, où deux aventuriers, associés malgré leurs profondes différences, voire divergences, l’Américain Archer Kennedy et l’Américano-irlandais Colin O’Hara, découvrent la cité légendaire de Tlappalan où vivent des hommes blancs, ceux-là même de la légende de Quetzálcoatl. Mais où on adore aussi le sombre Nacoc-Yaotl. Après différents incidents, O’Hara est expulsé, alors que Kennedy est retenu, voué à servir Nacoc-Yaotl.

Quinze ans après Colin O’Hara revient aux États-Unis pour retrouver sa sœur Cliona, qui vient d’épouser l’avocat Rhodes. Il a essayé de retrouver Tlappalan, mais la ville a disparu, remplacée par un lac. Mais tous ceux qui y vivaient, et leurs dieux, n’ont pas disparu et vont se manifester d’abord à Cliona, puis à Colin, et celui-ci devra participer à l’affrontement final des dieux ennemis...

 

Un roman merveilleux, à tous les sens du terme, enfin accessible aux lecteurs français, et que j’ai eu grand plaisir à relire.

 

La citadelle de la peur, de Gertude Barrows Bennett aka Francis Stevens, traduit par Michel Pagel, éditions Marie Barbier, 2021, 398 p., couverture de Jean-Michel Nicollet, 17 €, ISBN 978-2-491147-00-6

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