Jour où la mort nous sépare (Le)

Si Harlan Coben joue les « vedettes » sur la couverture de cet ouvrage rare, c’est tant mieux ! Tant mieux, parce que les recueils de nouvelles sont tellement rares dans les vitrines des librairies que s’aider de la notoriété d’un des auteurs de polar les plus lus ces cinq dernières années pour « pousser » d’autres signatures est un choix qui devait être salué !

Pas philanthrope pour autant, Albin Michel espère bien entendu profiter un chouïa de la notoriété de mister « Ne Le Dis à Personne » mais permet aussi au lecteur d’enrichir son éventail de connaissances polardesques. Sur le thème de la séparation et de l’amour qui s’étiole pour se terminer en sombre règlement de compte, des pointures comme Lee Child, des auteurs moins connus sous nos latitudes (Laura Lippman, Tom Savage, Jeff Aboot) ou des écrivains surprises (R.L. Stine, spécialiste de la terreur pour enfant avec sa série Chair de Poule) s’amusent des codes du polar et surtout de la trahison amoureuse avec humour et délectation. Véritable petit plaisir de lecture, cette anthologie vous donnera sans doute l’envie de plonger sur Google pour en savoir plus sur les auteurs présents… et d’ainsi mettre en péril l’équilibre déjà précaire de votre bibliothèque pleine à craquer !

Quand à ceux qui seront entrés dans ce livre pour la signature de Coben, ils y retrouveront le bonhomme en bonne forme, avec une histoire de meurtre aux limites de la folie… dotée d’une pirouette finale made in Harlan Coben !

Harlan Coben, Le Jour où la mort nous sépare, 384 p., Albin Michel