Cité de Satan (La)

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Il y a de cela plus d’un millénaire, l’empereur Julien a gagné la guerre et a réimposé la religion romaine au détriment de la religion catholique. Le monde se trouve encore sous la coupe de l’Empire romain, la technologie n’a connu que peu d’avancée : le verre infrangible et le vapor.

Lutèce est une ville aux multiples visages entre le Cloaque situé sur les îles au milieu de la Sequana, les spectacles de mime où même l’acte sexuel est joué sur scène, les gladiateurs et les arènes, les druides et les galiléens contestataires.

Sergiolus, l’édile ancien gladiateur, dirige Lutèce. Le Colosse, inssaisissable hors-la-loi dont personne ne connaît le visage, dirige le Cloaque et la lie de la société. Tryphène est une mimula célèbre. Dumnacos est un jeune Gaulois revenant de Pannonie et accompagné de Gélasime, son ancien esclave qu’il a affranchi. Thaïs est une prostituée au grand cœur. Et il y a aussi cette femme aux cheveux noirs et au teint blafard qui fait tourner le cœur de Dumnacos.

Entre les troubles de Lutèce et le destin de ces hommes et de ces femmes, l’avenir pourrait bien changer ; mais cela changera-t-il l’Histoire ?


Le concept de départ de ce roman est très intéressant. Cette uchronie est extrêmement documentée d’un point de vue historique et montre que de nombreuses recherches ont été nécessaires à la création de cet univers parallèle. L’auteur pousse le détail jusqu’à réécrire des passages de romans classiques comme ceux de Victor Hugo, comme s’ils avaient été écrits dans cette Lutèce antique.

Cependant l’histoire a du mal à passionner, à attirer le lecteur dans ce monde, même si on a envie d’aller au bout du roman juste pour voir où l’auteur veut nous amener. La trame est peut-être finalement en dessous de l’ambition qu’elle pourrait avoir avec la puissance dégagée par cet univers parallèle, ce qui donne justement l’impression que l’auteur ne fait que décrire une Lutèce alternative sans réellement mettre en danger sa création.

Ce roman trouverait son intérêt s’il était la première pierre d’un cycle qui pousserait beaucoup plus loin ce monde. Seul, il n’est qu’une histoire qui décrit un univers intéressant mais peine à décoller.

La Cité de Satan par Fabien Clavel, Editions Mnémos, 19,50€

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Commentaires

OUAIS !!! c’ est mon prof de latin !!!! il est trop connu !!!!! trop cool ce prof !!!