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Bébés de la consigne automatique (Les)

Retrouver des bébés abandonnés dans les consignes automatiques, n’était pas une chose rare dans les années 90 au Japon. En Europe, on avait quand même compris depuis longtemps que le congélateur, c’était plus discret. Les survivants étaient rares, car dans un casier étroit, sans air, l’espérance de vie d’un nourrisson est clairement très faible. Kiku et Hashi sont deux rescapés de cet enfer. Ils grandissent ensemble dans un orphelinat, avant d’être adoptés ensemble par une famille qui va essayer de leur apporter l’équilibre qu’il leur a manqué jusqu’à ce jour.

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Compléter les blancs

Que se passerait-il si les morts revenaient à la vie ? Quelle place accorderait-on aux « ressuscités », la société les accepterait-elle, et quel statut leur attribuer ? Certaines morts sont-elles plus déshonorantes que d’autres ? Toutes ces questions, Tetsuo Tsuchiya va se les poser alors qu’il revient à la vie après une absence de trois années. Trois années, où le temps s’est simplement arrêté pour lui alors que ses proches et ses collègues ont dû faire face au deuil de sa mort, une mort d’autant plus honteuse et difficile à accepter qu’il s’agit d’un suicide…

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Kafka sur le rivage

Haruki Murakami est le plus singulier des écrivains japonais. Essentiellement, parce qu’il est libre et épris de liberté. Il suffit pour le comprendre de considérer ses influences littéraires : Raymond Chandler, Kurt Vonnegut, Richard Brautigan, les auteurs les plus affranchis qui soient de toute la littérature américaine, des créateurs qui ont ouvert la voie à de nouveaux genres. Murakami révère ces auteurs, tout en leur reconnaissant une certaine facilité : ils ont développé leur style dans un espace culturel, les Etats-Unis, qui accepte les choix personnels, voire qui les promeut.

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