New York des écrivains (Le)
Quand j’ai vu le titre, j’avais juste envie de lire une histoire sur la vie dans Big Apple ou les quartiers. Un truc qui me donne envie d’y aller, alors que l’année passée, gagnante d’un séjour avec vol à New York, je l’ai offert à des proches, tant l’idée et l’image que j’avais de cette ville me déplaisaient.
Disons, que je n’ai pas eu tout à fait ce que j’attendais, certaines nouvelles semblant être une accumulation de faits, façon ligne de vie, d’autres déclarant d’emblée, que leur village, c’est leur NY et déjà, je zappais…
J’en retiens 4.
A summer Night at Gramercy Park de François Bégaudeau : même si cela ne se passe pas directement dans la ville, le narrateur se trouve coincé dans un diner où tout le monde semble tacitement connaître bien la ville… sauf lui. Chacun raconte sa réalité et lui cherche que dire pour masquer son ignorance. Mais le récit juste avant le sien… Une fin inattendue et scotchante
Des pancartes au bord de la route d’Arno Bertina : quand la conjoncture économique jette un homme hors de son mobil home mais que l’humanité prend le pas.
Le quadrillage des rêves par Clémence Boulouque : une jeune femme décide de faire le tour des voyants trouvés sur NY.
Monologue d’un taximan new-yorkais par Alain Mabanckou : plus pour son style. Mabanckou est toujours fâché avec la ponctuation : aucun point, sauf s’ils arrivent par trois. Ca donne un rythme échevelé à la lecture, hésitant soit à lire sans s’arrêter soit à lire selon son propre rythme des ensembles de mots pour en faire ses phrases, ses paragraphes. S’approprier le texte quasiment.
Donc ne comptez pas sur ce livre pour vous donner un avant goût ou ressusciter des souvenirs d’un voyage autour de Central Park.
Le New York des écrivains, anthologie, illustrée par Jorge Colombo, Stock