Littérature de l’Imaginaire

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Kamikaze l'amour

"Kamikaze l’amour" est le titre de l’album qu’il n’a jamais pu achever. "Il", c’est Ryder, star du rock de l’an 2000, revenu de tout et qui plonge dans la folie, l’obsession, la drogue, la déprime. Il cherche désespérément le "son", un son qui serait lumière et inversement. Après un faux suicide, il parvient à s’échapper d’un hôpital psychiatrique. Laissé pour disparu, il entame alors une longue quête à travers un monde nouveau qui le mènera jusqu’à un Los Angeles radicalement transformé.

KADREY Richard
28/08/2006 4
Tour d'écrou (Le)

Les éditions Librio poursuivent leur approfondissement des grands classiques de tous les temps. Voici le célèbre "Tour d’écrou" (1898), chef-d’œuvre absolu du fantastique britannique du siècle dernier. La présentation est belle, et la préface de Jean Pavans remarquable. Je ne rappellerai pas l’histoire bien connue mais terrifiante de Miles et Flora, enfant hantée pas les spectres d’anciens domestiques, histoire narrée par une gouvernante équivoque.

JAMES Henry
28/08/2006 4
Yeux du Dragon (Les)

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, je vous souhaite la bienvenue dans un monde sans pitié où l’appât du gain est définitivement devenu l’objectif numéro un. Bon allez, je charge un peu dans le genre "tous pourris" et "money rules the world, so fuck the money !" mais bon, faut avouer que la sortie quasi simultanée des "Yeux du Dragon" dans deux collections différentes (l’une destinée aux gosses, l’autre connue des adultes) fait furieusement penser à l’exploitation sans vergogne aucune du phénomène King.

KING Stephen
28/08/2006 7
Fille sans ombre (La)

La planète Styx est connue avant tout pour ses mines dont les habitants, "empathes", extraient les "pierres-psy" aux étranges propriétés, et convoitées par tout l’univers. Kayla John Reed, fille d’un grand propriétaire, devient orpheline, et, par son franc-parler, s’attire les foudres des grandes familles possédantes. Contrainte à la fuite après un esclandre, elle s’échappe, s’improvise pilote d’astronef et aboutit membre d’équipage d’un vaisseau de contrebandiers. Période heureuse, particulièrement bien rendue par l’auteur.

HABER Karen
26/08/2006 4
Continent déchiqueté (Le)

Laurent Genefort est un excellent écrivain. Je crois l’avoir déjà répété de nombreuses fois dans les colonnes de Phénix, ce jeune auteur qui surfe depuis plusieurs années maintenant sur la nouvelle vague de la SF française me scie à chaque fois qu’il ouvre son stylo pour écrire un de ses romans pleins de plantes impensables, de créatures mi-oganiques mi-électroniques originales à se taper le cul par terre et de réflexions bien senties sur l’avenir de l’homme.

GENEFORT Laurent
25/08/2006 7
Homme de Barbarossa (L')

Alors que "Tomorrow Never Dies", le nouveau James Bond, avec toujours Pierce Brosnan dans le rôle principal, s’annonce plus proche que jamais des canons américains de l’action-movie, le nouvel opus des aventures de l’agent secret de Sa Majesté, aux éditions Lefrancq, renoue avec une noirceur et une froideur que n’aurait pas reniées Ian Flemming en personne.

GARDNER James
25/08/2006 18
Illusionniste (L')

Je finirai par croire que pour faire un bon roman de terreur, il faut absolument qu’il contienne deux éléments bien précis : le sexe et la violence, si possible interdépendants. Cela peut poser deux types de problèmes. Le premier est que lorsque sexe et violence constituent la base unique du roman, sa seule justification, on obtient un résultat généralement d’autant plus médiocre qu’il ne cherche qu’à stimuler en nous nos instincts les plus bas. Le second cas de figure, qu’on pourrait illustrer par ce présent roman, est peut-être pire. Exempt de sexe ou de violence, que reste-t-il ?

FOWLER Christopher
24/08/2006 18
Mères noires (Les)

Maurice a toujours été rendu responsable par sa mère, une demi-folle violente et passionnée de surnaturel, de la mort de son frère jumeau, Jacques, à la naissance. De brimades en privations, d’humiliations en tortures, Maurice subit les assauts cruels de sa mère et l’impassibilité éthylique de son père.

FRANCAIX Pascal
24/08/2006 18
Black Velvet

Que dire après la lecture secouante de ce premier roman d’Alain Dorémieux, mythique directeur de "Fiction" et défricheur des "Territoires de l’Inquiétude" (Denoël) ? Dégoût ? Fascination ? Les deux sans doute. Je m’explique. Tout débute, comme chez Jean Ray, par la découverte d’une ruelle "ténébreuse". Anna est attirée par une lueur curieuse, celle – elle s’en rendra compte plus tard – d’un embryon probablement extraterrestre. Commence alors une étrange ballade entre cet être (qui ne sera jamais décrit de manière précise) et la jeune fille.

DOREMIEUX Alain
24/08/2006 4
Entre chien et louve

 

GUDULE, DUGUËL Anne
24/08/2006 4

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