BD

  Dans les années 90, les jeunes fumaient du shit coupé au plastique par les mafieux. Ils en fumèrent tellement qu’en grandissant, ils sont devenus de vieux cons et votèrent Alain Madelin à la Présidentielle. Aujourd’hui, Alain Madelin en est à son 3ème mandat. Il a foutu des flics partout, il a dit qu’un homme ça devait être viril, pas comme les pédés, il a interdit le shit et fait croire aux gens que le rap, c’est la musique des étrangers qui posent des bombes chez nous.

Et oui, la bd a le pouvoir de donner la parole aux animaux. Tout comme La Fontaine le faisait dans ses écrits d’une société dont il aimait à se moquer et à critiquer, voici une bd qui donne la parole aux pandas. Vous savez, ces gentilles grosses bébêtes qu’on nous offre en dessin pour faire joli sur nos sacs, sur nos chevets ou sur les murs de nos maisons. Ces gentilles grosses bébêtes qui mangent tranquillement du bambou en nous regardant avec leurs yeux attendrissants.

Ce n’est pas parce qu’il a vengé leur mort que les parents de Pandhravan reviendront. C’est donc le cœur gros que notre jeune panda retourne une dernière fois dans son village, puis le quitte pour découvrir du monde. En chemin, il croise Léopardo. D’abord sur la défensive, Pandhravan réalise que son nouvel ami est un solitaire comme lui. Lui aussi a perdu un être cher et, c’est ensemble, qu’ils arpenteront les mers en quête du passé de Léopardo.

« Albian et Sélène, sa fille cadette, ont mystérieusement disparu. Orian et Elya, ses deux autres enfants, décident de partir à leur recherche… Aka a repris vie grâce aux soins d’Allila. Mais l’Oslan, rattrapé par ses démons, mène une vie dissolue dans les grandes cités KÄgne. Jusqu’au jour où il découvre un bébé Naadir au pied de son lit… Allila, elle, est retournée vivre auprès de sa famille. Elle est devenue une redoutable chasseuse. Alors qu’elle traque un prédateur mortel, elle pénètre dans l’ancienne cité du dieu Lépreux…