BD

« Pierre et Lou » est une belle histoire d’amour, une rencontre, dans un faubourg où tout semblait si gris et si triste. Rien de révolutionnaire, je vous l’accorde. Mais nous ne sommes pas là dans un récit d’aventures avec des effets catastrophes et des rebondissements à tout va. Non, ici, c’est la poésie qui s’exprime. Le coeur et la poésie. C’est pourquoi je dirais que cette histoire a la richesse des beaux ordinaires.

Pierre Beaumont appartient à une riche famille de notables français. Il vit à Vallebreuse, en Bourgogne, dans la demeure familiale, et bosse pour son père. Par une nuit de mai 1965, alors qu’il rentre chez lui, il s’arrête près d’une voiture accidentée. Son conducteur meurt dans ses bras, en lui soufflant ce dernier mot « Beaure ». Le lendemain, Pierre fait la une du journal local. Un journaliste l’aborde et lui avoue que l’homme mort la veille était son collègue. Il enquêtait sur une étrange histoire de secte, liée au château... Beauregard !

Tim est un opportuniste. En amour comme en affaires, il précipite ses choix sans jamais s’inquiéter des conséquences. Le mensonge ? Il maîtrise. Il bosse dans la pub et du moment que des millions de Russes boient du « Flite », la marque américaine pour laquelle il travaille, peu importe le discours. Mais un soir de spleen, il connaît un rêve étrange. Tim se tient debout sur une falaise. Au loin, deux individus marchent ensemble, puis un éclair s’abat sur eux. Une prémonition ? Un souvenir enfoui ?

Ah ! Ce sacré prof de sport. Qu’est-ce qu’on l’aime. Qu’est-ce qu’on l’adore quand il nous pique notre bière et qu’il en devient schizo. Et puis, notre maîtresse, qu’est-ce qu’elle est sympa. Je ne la remercierai jamais assez de porter des mini-jupes et des talons hauts. Et Monsieur le curé. On aurait peut-être du lui dire que les églises servent aujourd’hui de salle de concert pour les groupes de gothique-rock ?